OpenRegistry va se charger de co.nl et co.no

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

La société belgo-luxembourgeoise OpenRegistry va fournir et gérer les systèmes d’enregistrement des domaines de second niveau co.nl et co.no. “Les domaines de second niveau deviennent d’autant plus intéressants aujourd’hui que davantage de noms sont déjà pris dans le domaine de haut niveau d’un pays.”

La société belgo-luxembourgeoise OpenRegistry va fournir et gérer les systèmes d’enregistrement des domaines de second niveau co.nl et co.no. “Les domaines de second niveau deviennent d’autant plus intéressants aujourd’hui que davantage de noms sont déjà pris dans le domaine de haut niveau d’un pays.” Supposons que notre rédaction veuille se lancer sur le marché néerlandais. Il serait alors logique de réserver déjà le nom de domaine datanews.nl, mais le risque est grand que ce nom soit déjà pris par quelqu’un d’autre.

Au fil des ans, ce qu’on appelle des ‘second level domains’ (SLD), tels .co.nl, .co.de et .co.no (dans ce cas pour les Pays-Bas, l’Allemagne et la Norvège) ont été introduits dans pas mal de pays. Si l’appellation d’une entreprise commerciale est déjà prise dans .com et dans le code du pays, cette entreprise peut encore et toujours opter pour un .co suivi du code national, telle est l’idée. Le résultat serait alors dans notre exemple datanews.co.nl ou datanews.co.no, si nous voulons aller plus au nord.

La société luxembourgeoise OpenRegistry (qui est dirigée par les Belges Jan Jansen, Geert Debyser et Hans Seeuws et qui dispose aussi d’un bureau à Louvain) va désormais fournir le système d’enregistrement complet pour les domaines de second niveau .co.nl et .co.no.

L’opérateur de domaines de second niveau CoDNS (le registre derrière .co.nl et .co.no, qui fait partie du groupe EuroDNS luxembourgeois) a retenu en effet OpenRegistry en raison de la simplicité et de la robustesse de la plate-forme fournie, à l’entendre.

“Même si derrière un domaine de second niveau, il n’y a évidemment pas le même système lourd que derrière un TLD traditionnel”, explique Jan Jansen d’OpenRegistry. “Il s’agit également de quantités nettement plus modestes. Nous reprenons maintenant le contrat de gestion de ces SLD et migrons les données vers notre infrastructure européenne.”

OpenRegistry gèrera bientôt aussi les TLD de l’opérateur français SFR (.sfr), de la ville américaine de Boston (.boston), du discounter allemand Lidl (.lidl), de l’opérateur télécoms néerlandais KPN (.kpn), du bureau de consultance Deloitte (.deloitte) et du conseiller financier coté au Nasdaq LPL Financial (.lpl) (en tout 20 extensions).

Entre-temps, le back-end du code national .sx nouvellement lancé de l’île de Sint-Maarten tourne également sur l’infrastructure de l’entreprise.

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