‘Munich envisage de tourner le dos à Linux’

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En 2004, la ville de Munich avait défrayé la chronique mondiale en renonçant purement et simplement aux logiciels de Microsoft. Les fonctionnaires munichois avaient dû migrer massivement vers Linux et OpenOffice. Jusqu’à présent, tout semblait se passer parfaitement, mais selon TechRepublic, un appel à en revenir à Windows et Office se fait entendre toujours plus fortement.

La transition complète vers la version LiMux de Linux taillée sur mesure et vers OpenOffice (devenu ultérieurement LibreOffice) avait duré quelque neuf ans. Munich voulait non seulement être un exemple pour les autres villes européennes, mais elle espérait aussi s’en tirer à meilleur compte et réduire le nombre de maintenances de ses systèmes. C’est surtout ce dernier point qui poserait actuellement problème. Dans certains départements, les plaintes s’accumulent à propos d’erreurs système, de plantages et de difficultés d’impression.

La migration, source d’objections

Les principaux problèmes semblent se manifester dans le département des ressources humaines. Quoi de plus logique donc qu’il veuille adopter Windows 10 et Microsoft Office. Matthias Kirschner de la Free Software Foundation Europe (FSFE) émet des objections quant à ces arguments. Il signale en effet qu’une autre version de Linux pourrait résoudre pas mal de choses. Il doute également de la désignation d’Accenture dans le calcul des coûts d’une éventuelle migration. Accenture a en effet conclu une co-entreprise (‘joint-venture’) avec Microsoft, ce qui suscite la méfiance de Kirschner.

(ANP/WK)

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