Les temps sont durs pour Atos Origin

Le fournisseur de services IT Atos Origin devait en juillet déjà tempérer les attentes concernant la croissance de son chiffre d’affaires. Ces résultats semestriels inférieurs aux prévisions sont à présent sur papier. C’est l’Italie qui fait figure de parent pauvre, alors que le Royaume-Uni devrait, lui, reprendre du poil de la bête.

Il n’y a pas de surprise dans les résultats du premier semestre du fournisseur de services IT Atos Origin. Après la clôture de son deuxième trimestre, l’entreprise avait déjà annoncé que la croissance organique de son chiffre d’affaires ne serait que de 3 pour cent au lieu des 5 pour cent prévus. Son chiffre d’affaires a ainsi été de 2,7 milliards d’euros, et son bénéfice a en outre nettement diminué de 121 millions d’euros (au premier semestre de 2005) à 10 millions d’euros.Ce qui est néanmoins étonnant, c’est la régression de l’entreprise. [En mars], celle-ci envisageait en efet encore une année 2006 stable, ce qui n’est pas le cas.C’est surtout en Italie que les choses vont mal pour Atos Origin: une forte pression sur les prix, rien que des commandes moyennes et une faible productivité. Cet été, la direction a par conséquent entamé des négociations avec les syndicats à propos d’une restructuration dans ce pays. Voilà qui a des airs de déjà vu. Un autre grand fournisseur de services IT aux racines néerlandaises, Getronics, a en effet enregistré ces derniers mois pas mal de déboires également en Italie.En Grande-Bretagne, par contre, cette période difficile semble être terminée. Une nouvelle organisation a été mise en place et devrait, selon Atos Origin, décrocher bientôt pas mal de nouveaux contrats. La valeur potentielle de ce ‘pipeline’ serait de 900 millions d’euros.En juillet dernier, il y eut aussi l’annonce attendue selon laquelle Atos Origin reprenait Banksys et Bank Card Company. Les spécialistes belges en paiements électroniques ont été intégrés à la division Atos Worldline, qui devrait enregistrer un chiffre d’affaires de quelque 600 millions d’euros.

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