Le rendement de la SOA toujours flou

Il est malaisé de démontrer que la service oriented architecture (SOA) constitue un investissement qui en vaut la peine. Les développeurs considèrent qu’il s’agit là du principal défi qui se pose à la SOA.

Il est malaisé de démontrer que la service oriented architecture (SOA) constitue un investissement qui en vaut la peine. Les développeurs considèrent qu’il s’agit là du principal défi qui se pose à la SOA.

Dans trois projets SOA sur quatre, les services sont réutilisés. Voilà ce que conclut le cabinet californien d’analystes de marché Evans Data sur la base d’une étude effectuée auprès de 400 développeurs SOA. Une service oriented architecture (SOA) est une méthode permettant de mettre de manière souple des composants de systèmes professionnels désuets à disposition de collaborateurs internes et externes via un réseau ou l’internet.

L’épine dorsale d’une SOA se compose d’un enterprise service bus (ESB) qui transfère l’information à partir des systèmes sous-jacents. Cette information est rendue disponible sous forme de services, qui constituent les blocs de construction des applications assemblées. Pour qu’une SOA soit fructueuse, les services doivent être conçus de façon à être utilisables dans plus d’une application assemblée. La réussite de cette mission dans trois cas sur quatre est une bonne nouvelle. Néanmoins, les développeurs de SOA considèrent ‘la détermination du retour sur investissement’ (ROI) comme le défi numéro un d’une SOA, indique l’étude en question.

Il y a peu, Gartner affirmait déjà qu’il était malaisé de formuler un ‘business case’ clair de mise en oeuvre d’une SOA. Selon le cabinet d’analystes, la vogue serait sur le retour. Daniel Sholler, responsable de l’étude auprès du cabinet d’analystes: “Dès le début de 2008, nous avons assisté à un recul dramatique du nombre d’organisations envisageant de démarrer un premier projet SOA.” La SOA n’est plus considérée comme “quelque chose de finalement essentiel pour toute organisation”.

Au lieu de cela, “nombre d’organisations ont évalué la SOA et ont décidé de ne plus y investir du temps et des efforts.” Selon Gartner, c’est “typique pour une technique qui vient de franchir ‘le trop plein de la déception'”. De son côté, Evans Data voit l’avenir de la SOA plus en rose. Selon les chiffres du cabinet d’analystes de marché, 84 pour cent des entreprises dans le monde ont un projet SOA en cours ou envisagent d’en démarrer un. Selon l’enquête réalisée par Gartner, il s’agit de 70 pour cent.

Le cabinet d’analystes signale une pénurie d’architectes SOA qui disposent de compétences tant professionnelles que techniques. Gartner vient aussi d’évoquer une carence de tels architectes qui s’y connaissent en applications héritées (‘legacy’), en environnements de programmation modernes (comme Java, MS .NET) et en langages de programmation dynamiques (Perl, Python, PHP et Ruby).

En collaboration avec Computable

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