Le compte e-mail d’Herman Van Rompuy piraté quatre fois

En juillet de l’année dernière, des pirates opérant à partir de la Chine se seraient attaqués jusqu’à quatre fois aux comptes e-mail du président de l’UE Herman Van Rompuy et de dix autres hauts fonctionnaires de cette même UE.

En juillet de l’année dernière, des pirates opérant à partir de la Chine se seraient attaqués jusqu’à quatre fois aux comptes e-mail du président de l’UE Herman Van Rompuy et de dix autres hauts fonctionnaires de cette même UE. Un groupe de trente spécialistes de la sécurité américains qui surveillait les faits et gestes de ces pirates, a présenté à ce sujet des journaux de bord informatiques à l’agence financière Bloomberg.

Les comptes e-mail ont été piratés, lorsque Van Rompuy et le Conseil européen étaient activement en train de préparer le plan de sauvetage de la Grèce. Les chercheurs américains estiment cependant que le timing du piratage est un pur hasard. Les pirates étaient probablement occupés à collecter le plus d’informations possibles pendant les semaines, voire les mois précédents.

Les chercheurs ont suivi le groupe de pirates, connu sous les appellations “Byzantine Candor” ou “Comment Group” dans les milieux de la sécurité, deux mois durant. A les entendre, ils ont été impressionnés par le volume d’activités des pirates. Ils ciblaient non seulement le Conseil européen, mais aussi la société pétrolière américaine Halliburton, le groupe indien ITC, un magistrat canadien impliqué dans l’extradition d’un Chinois, ainsi qu’un cabinet d’avocats américain.

Outre les comptes e-mail de Van Rompuy et d’un certain nombre de ses collaborateurs de cabinet, celui de Gilles de Kerchove, le coordinateur antiterrorisme européen, aurait été aussi piraté. Un haut fonctionnaire de l’UE a déclaré au site web EUobserver.com que le Conseil européen ne donne pas de commentaire sur des cas individuels. Il a cependant fait observer qu’il n’est pas si simple de pirater des informations réellement sensibles, parce que celles-ci sont conservées sur un ordinateur séparé, non connecté à internet.

Source: Belga

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