Le candidat à nouveau au centre

A présent que le marché du recrutement retrouve des couleurs, le candidat a retrouvé sa place centrale. Et pour lui, le salaire se négocie en fin de discussion, après bien d’autres paramètres. C’est l’opinion de Frederick De Sloover et Micheal Cookson, ‘managing partners’ du bureau de recrutement Itelco.

“Il y a quelques années, on changeait de job pour un meilleur salaire, un titre plus ronflant, une plus belle voiture. Aujourd’hui, on le fait pour le défi, pour l’entreprise et la possibilité de travailler avec des gens intéressants. Le salaire n’est abordé qu’en fin de négociation”, estime Frederick De Sloover, qui après 10 ans dans la vente chez Viatel, Equant et Vanco, trouve pour les entreprises le personnel informatique adéquat. Itelco emploie dans son bureau à Bruxelles huit collaborateurs et quatre aux Pays-Bas. Un nouveau bureau ouvrira cet automne à Gand. “Nous devons être proches de nos clients”, explique Micheal Cookson. Un de ces clients est Atlas Copco. “20% de nos clients ne sont pas dans le secteur ICT.” Parmi les autres, on peut citer Comparex, EMC et Toshiba. “Souvent, le coût le recrutement représente le coût le plus important pour une entreprise.” La plupart des entreprises recherchent en permanence du personnel. “Le candidat est à nouveau au centre, comme dans les années 1999 et 2000 où il avait le choix entre 4 ou 5 propositions. En 2002-2004, c’était à nouveau l’entreprise qui menait le bal: de nombreuses personnes étaient licenciées et l’offre était considérable. Aujourd’hui la demande augmente, et le candidat redevient le moteur du processus de recrutement”, selon Cookson, qui a travaillé plusieurs années dans le secteur automobile. Itelco travaille selon le principe ‘performance related fee’: si le candidat atteint certains objectifs, le bureau de recrutement reçoit un bonus. “Cette façon de procéder nous permet d’instaurer une relation à long terme”, poursuit Michael Cookson. Le mois dernier, Itelco a organisé son premier ICT Café, en présence de plus d’une centaine de candidats et chefs d’entreprise. Une nouvelle édition est prévue plus tard dans l’année.

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