La sécurité est le frein principal à la mobilité

Ce ne sont pas les coûts (19% des cas) mais bien la sécurité (dans 46% des cas) qui est considérée comme le principal frein pour donner un accès mobile aux applications informatiques. C’est l’une des indications d’un sondage en ligne que Data News a mené en collaboration avec Citrix.

“A quel point votre infrastructure IT est-elle prête pour la mobilité?”. C’était le thème d’une enquête en ligne que nous avons mené ces deux dernières semaines sur datanews.be. Une trentaine de responsables informatiques y ont participé. Ce coup de sonde n’a certes pas de valeur scientifique, mais donne une idée du parc applicatif en Belgique et du phénomène de mobilité vu par le manager IT.12% des entreprises n’ont pas la moindre application accessible à distance. Une énorme majorité permet donc un accès mobile ou est occupée à le faire. 23% des répondants comptent donner un accès à davantage d’applications mobiles dans les six prochains mois. La “killer app” est bien sûr l’e-mail, mais les applications collaboratives ont également le vent en poupe (19% des nouvelles applications accessibles à distance).L’indication sans doute la plus intéressante est que ce ne sont pas les coûts (19%) mais bien les risques liés à la sécurité qui constitue le principal frein au déploiement d’applications mobiles.Pour 62% des répondants, l’accès mobile aux données de l’entreprise doit avant tout servir à améliorer la productivité. Il peut également accroître la motivation des collaborateurs (23%) et permettre de réaliser des économies (seulement 12%).”Je crois qu’il est important de retenir que le télétravail, à la maison ou sur la route, doit être une occasion d’améliorer l’accès global aux données, et ne doit pas être perçu comme un projet à part. Car si vous créer un îlot supplémentaire, les coûts de maintenance ne cessent d’enfler,” commente Johan Vanhaeren, country manager de Citrix Belux.Notre modeste enquête confirme l’assertion de Gartner comme quoi 80% du budget IT est consacré à la maintenance. En effet, 42% des répondants doivent gérer au moins 10 applications ayant au moins 5 ans.

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