L’entreprise limbourgeoise M-Soft devient italienne

L’entreprise informatique M-Soft d’Overpelt, ex-composante du groupe sidérurgique ArcelorMittal, a été rachetée par un groupe d’investisseurs italien. Voilà ce qu’indique le journal De Tijd.

L’entreprise informatique M-Soft d’Overpelt, ex-composante du groupe sidérurgique ArcelorMittal, a été rachetée par un groupe d’investisseurs italien. Voilà ce qu’indique le journal De Tijd.

M-Soft se composait du département informatique de la société métallurgique Metalim, de l’ancienne AND-Steel et d’une partie d’ArcelorMittal. L’entreprise, qui s’était détachée du groupe sidérurgique par le biais d’un rachat par sa direction, est spécialisée dans les logiciels ERP.

Vu son origine, l’entreprise dispose d’une solide expérience dans le secteur de la métallurgie, mais dans d’autres également. M-Soft, qui dessert des entreprises comme Reynaers Aluminium, Istrilène (cosmétique) et Elex (électronique), était aussi active à l’étranger. Mais sa présence internationale, surtout aux Pays-Bas et en Allemagne, est cependant restée limitée.

C’est précisément pour renforcer leur position à l’étranger que ses propriétaires ont recherché un repreneur. Cela a abouti en fin de compte à un rachat par un groupe italien pas spécialement connu. Il s’agit d’un investisseur et non pas d’un homologue dans le secteur. “Ce dernier scénario avait aussi été envisagé, mais lorsqu’on fusionne avec un acteur plus important, on perd son identité et son autonomie”, déclare René Berquin, ‘managing partner’ de SDM. Selon Berquin, le fait que le repreneur ne soit pas un homologue, ne constitue pas un désavantage.

M-Soft occupe quelque 35 personnes et a réalisé l’an dernier un bénéfice de 0,22 million d’euros sur un chiffre d’affaires de 2,35 millions.

Source: Belga

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