ASML pourrait déconnecter ses machines à puces en cas d’invasion chinoise de Taïwan

Une machine d'ASML pour la production de puces est chargée dans la soute d'un Boeing 747. © ASML

Le fabricant néerlandais de machines à puces ASML dispose de moyens pour arrêter ses machines à distance au cas où la Chine envahirait Taïwan. Voilà ce que révèlent des initiés à l’agence de presse Bloomberg. Le fabricant de puces taïwanais TSMC dispose également de cette possibilité.

Selon les initiés, le gouvernement américain a déjà fait part de ses inquiétudes aux deux firmes susmentionnées quant aux conséquences d’une invasion chinoise de Taïwan, d’où provient une grande partie des puces produites dans le monde. ASML a toutefois tenu à rassurer les Américains, selon deux des sources. Des simulations auraient déjà été réalisées en prévision d’une éventuelle invasion chinoise. Les parties impliquées n’ont du reste pas souhaité répondre aux questions posées par Bloomberg.

Machines EU

Les machines qu’ASML peut désactiver, sont ce qu’on appelle les modèles EUV. Il s’agit là d’équipements de production de semi-conducteurs les plus sophistiqués au monde. TSMC est le principal client de ces machines, qui ont à peu près la même taille qu’un autobus.

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