Durant les émeutes qui ont touché les quartiers de l'est de Londres, quelques politiciens et commentateurs ont déjà fait savoir sans ambages qu'il fallait en chercher la cause dans l'utilisation des médias sociaux, tels Twitter et Blackberry Messenger. Troubles, destructions, pillages, émeutes ou révolution: aujourd'hui, l'on ne peut plus allumer sa télévision sans que soient prononcés ces mots, mais aussi ceux de Twitter et Facebook. L'effet de haut-parleur que les médias sociaux exercent dans ce genre de manifestations, ne peut plus être nié. Même si l'on estime aujourd'hui souvent que l'explication est à chercher auprès 'des médias sociaux' ou plus largement encore 'de la technologie' en tant qu'instigateur.