Le secteur télécom se porte à nouveau mieux. Ce sont surtout les rentrées télévisuelles et mobiles qui font gonfler la caisse. Le Belge même consomme davantage de données, mais la rapidité n'est pas vraiment au rendez-vous.
Les entreprises et centres de recherche pourront désormais obtenir un spectre de fréquences, afin de tester leurs développements 5G. Voilà qui devrait permettre à notre pays d'être un leader dans la course à la 5G.
Le régulateur télécom IBPT a examiné la qualité des connexions internet fixes en Belgique. Il en ressort que neuf ménages sur dix disposent d'une connexion très rapide et ce, même s'il subsiste plus de deux mille endroits où il faut se satisfaire de moins d'1 Mbps.
Un nouveau site web a pour but d'inciter le Belge à surfer de manière plus mobile. Cette initiative marque le coup d'envoi d'une campagne par laquelle les citoyens pourront ultérieurement aussi tester l'internet mobile gratuitement.
En achetant une licence sur la bande de fréquences 3,5 GHz, l'acteur télécom brugeois Citymesh entend mettre en oeuvre plus rapidement des réseaux wifi dans un certain nombre de villes, et rechercher de nouvelles possibilités.
L'IBPT a réduit les tarifs de gros pour le câble. Voilà qui devrait permettre à Mobistar de proposer la TV câblée à nettement moindre coût à Bruxelles.
L'Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT), le régulateur du secteur des communications électroniques en Belgique, a adopté une décision déterminant certains tarifs que Belgacom peut facturer aux opérateurs qui souhaitent fournir des services d'internet à haut débit et de télévision via son réseau, indique-t-il vendredi dans un communiqué.
Proximus, Telenet, Base Company, Mobistar et Voo souhaitent que le gouvernement crée un climat d'investissement stable pour le secteur télécom. Ils en ont assez que le bénéfice tiré des milliards d'investissements soit englouti par les autorités.
La Commission européenne se tourne vers la Cour de Justice de l'union européenne, parce que la Belgique garantit trop peu l'indépendance du régulateur IBPT, l'Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications. Le nouveau gouvernement envisage cependant de changer cela.
La Commission européenne va poursuivre la Belgique devant la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) parce qu'elle considère que la législation belge ne garantit pas suffisamment l'indépendance de l'IBPT, le régulateur national des télécommunications, annonce-t-elle.
Les prix des télécommunications pour le marché non
résidentiel en Belgique sont globalement plutôt avantageux pour les plus petites entreprises en comparaison avec les pays voisins.
Le Belge utilise en moyenne 220 Mo de données par mois sur l'internet mobile. Soit pratiquement la même chose que les Anglais (228 Mo), et juste derrière les Néerlandais (304 Mo), eux-mêmes précédés des Italiens (448 Mo) et des Allemands (801 Mo).
Aujourd'hui, 46 pour cent des Belges utilisent l'internet mobile. Pour accroître encore ce nombre, le régulateur télécom, l'IBPT, prodigue une série de recommandations au secteur, aux pouvoirs publics, aux utilisateurs et à lui-même.
La Commission européenne souhaite que la Belgique rende le régulateur télécom, l'IBPT, plus indépendant. Aujourd'hui, le conseil ministériel peut en effet encore s'opposer aux décisions du régulateur.
D'importants écarts de prix sont toujours perceptibles, en 2014, entre les offres les moins chères des différents opérateurs télécoms et les consommateurs belges ont dès lors tout intérêt à bien comparer les différentes formules tarifaires proposées.
Les initiatives prises sur le marché télécom font que les gens changent plus vite d'opérateur. Il n'en demeure pas moins que la connaissance des droits, des règles et des possibilités reste encore souvent limitée chez le consommateur.
La nomination de Jack Hamande en tant que président de l'IBPT à partir du 1er septembre se fera sans problème. Le Conseil d'Etat ne voit en effet aucune raison de suspendre l'arrêté de nomination dans l'urgence, comme l'avait demandé l'ex-président Luc Hindryckx.
Luc Hindryckx, le président sortant de l'IBPT, a entamé une procédure d'urgence auprès du Conseil d'Etat, à présent qu'il n'a pas été renommé à la présidence du régulateur télécoms.
Si les opérateurs mobiles ne respectent pas leurs obligations de licences, le contrôleur télécom, l'IBPT, peut leur infliger des amendes pouvant aller jusqu'à 5 pour cent de leur chiffre d'affaires.