Le secteur du transport critique à l’égard du péage au kilomètre

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L’introduction d’un péage au kilomètre en Belgique, en l’absence d’une initiative similaire aux Pays-Bas, risque d’avoir des conséquences néfastes pour la position concurrentielle de la Belgique.

L’introduction d’un péage au kilomètre en Belgique, en l’absence d’une initiative similaire aux Pays-Bas, risque d’avoir des conséquences néfastes pour la position concurrentielle de la Belgique. Voilà ce qu’affirme l’association sectorielle Transport en Logistiek Vlaanderen dans une réaction à cette nouvelle taxe. La Voka, le réseau flamand des entreprises, évoque, elle, une augmentation fiscale camouflée.

Les trois communautés se sont mises d’accord plus tôt cette semaine sur l’introduction d’un système de péage à partir de 2013. Les camions seront à partir de cette date taxés au kilomètre, alors que les voitures seront soumises à une taxe sur la durée au moyen d’une vignette électronique.

Transport en Logistiek Vlaanderen craint surtout pour les exportations vers l’Allemagne, ainsi que pour les flux de marchandises de et vers les ports belges. “Les coûts du nouveau système seront répercutés sur les clients et ce, alors qu’une lutte concurrentielle féroce bat déjà son plein”, affirme l’association.

“Un nouvel affaiblissement de la position concurrentielle du secteur par rapport aux entrepreneurs dans d’autres pays de l’UE est inacceptable”, poursuit Transport en Logistiek. Ces prochains mois et années, l’association entend avoir davantage son mot à dire dans tous les processus décisionnels.

Pour la Voka, ce péage est une augmentation fiscale camouflée. “Une solution effective au problème de la mobilité est remise à long terme”, déclare l’administrateur délégué Peter Leyman dans un communiqué. La Voka aspire à un péage au kilomètre intelligent tant pour le transport des personnes que des marchandises.

Source: Belga

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