Media Invest Vlaanderen injecte 250.000 euros dans un studio de jeux anversois

© Cybernetic Walrus
Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Le studio de jeux anversois Cybernetic Walrus recueille 500.000 euros, dont la moitié provient de Media Invest Vlaanderen. Ce financement supplémentaire servira à continuer de peaufiner le nouveau jeu ‘Rise of Humanity’ et de développer les services sur le marché B2B.

Cybernetic Walrus est un studio de jeux anversois qui lance ses propres jeux sur le marché et qui développe en outre des applis, des jeux et des visualisations 3D pour des tiers. L’année dernière, il a lancé un premier jeu avec ‘Antigraviator’, un jeu de course futuriste, dont on attend cette année des versions pour la Xbox et pour la Playstation 4 et qui s’est déjà vu décerner quelques récompenses pour son graphisme 3D. La jeune entreprise, créée par quatre anciens élèves de formation bachelier en Digital Arts & Entertainment de l’Howest à Courtrai – du reste la seule école en Belgique assurant des formations pour le moteur de jeux 3D Unity.

La VR et l’AR pour assurer la stabilité des liquidités

L’entreprise n’entend pas se focaliser uniquement sur le développement de jeux, mais miser davantage sur la diversification. Voilà pourquoi elle a démarré une gamme commerciale B2B basée sur la réalité virtuelle et sur la réalité augmentée pour s’assurer la stabilité des liquidités nécessaire. Pour la clean room (salle blanche) de l’imec et du parc éolien Rentel Offshore face à la côte de Zeebrugge, elle a déjà réalisé des virtualisations VR.

Au niveau de ses jeux, Cybernetic Walrus cible des titres qui sont plutôt rares dans une niche spécifique. Avec ‘Rise of Humanity’, Cybernetic Walrus veut ainsi miser sur le segment des ‘deckbuilding games’. Cet élément est populaire dans les jeux de plates-forme, mais se retrouve rarement dans les jeux numériques. ‘Rise of Humanity’ est en phase de pré-production et est attendu sur le marché début 2021.

Media Invest Vlaanderen investit 250.000 euros par le biais d’un prêt convertible en raison du grand potentiel qu’offre la startup anversoise. Reinhart de Lille la rejoint aussi en tant que business angel. A côté de cela, plusieurs particuliers y injectent aussi des fonds via un prêt ‘win-win’.

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