Le covoiturage 2.0

Après avoir lancé en ’99 la start-up Publicityweb, spécialisée en référencement web, à laquelle il a participé jusqu’en septembre 2008 (la société rejoindra en 2005 le groupe Hi-Media, spécialiste de la monétisation de l’audience sur l’internet), le Belge Gérald Claessens décide de changer d’horizon et de s’associer aux fondateurs de Karzoo, une plate-forme de covoiturage développée par des Luxembourgeois frontaliers.

Après avoir lancé en ’99 la start-up Publicityweb, spécialisée en référencement web, à laquelle il a participé jusqu’en septembre 2008 (la société rejoindra en 2005 le groupe Hi-Media, spécialiste de la monétisation de l’audience sur l’internet), le Belge Gérald Claessens décide de changer d’horizon et de s’associer aux fondateurs de Karzoo, une plate-forme de covoiturage développée par des Luxembourgeois frontaliers.

Ses compétences en référencement et en e-marketing seront mises à profit dans la création de la start-up Karzoo. “L’ambition était de s’appuyer sur cette plate-forme conçue pour assurer son expansion à l’international”, explique Gérald Claessens, qui précise que le site a été développé largement en PHP/MySQL.

Au-delà du covoiturage”La plate-forme présentait l’avantage d’avoir été conçue d’emblée dans une optique multilingue et internationale”, insiste-t-il. Sur cette base, Karzoo s’est transformée en site d’offres et de demandes de covoiturage, associé à un réseau social et à l’offre d’informations (actualités, événements, …). Outre l’affichage de trajets, tant le conducteur que le passager peuvent introduire des critères personnels (par ex. fumeur ou non, style de musique, sexe, …), tandis qu’un système d’évaluation “à la eBay” est prévu (sur les critères de convivialité, sécurité et ponctualité). Ajoutons que le covoiturage peut être participatif (contribution aux frais de transport) ou alternatif (chacun prend par ex. sa voiture à tour de rôle pour des trajets réguliers). A ce jour, le site compte 5.000 utilisateurs, mais “le potentiel est de 100.000 utilisateurs en Belgique.”

Le business model de Karzoo prévoit deux types de rentrées: en B2C grâce à la publicité sur le site (outre une application mobile Premium payante qui permet d’être averti par SMS de propositions de covoiturage); et en B2B, la plate-forme est proposée en ‘produit blanc’ pour les entreprises qui souhaitent inciter ce mode de transport encore qualifié aujourd’hui d’alternatif. Ainsi, la Banque Européenne d’Investissement et Deloitte sont les premières références à Luxembourg.ExtensionDésormais, le site est disponible dans les pays suivants: Luxembourg, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne, Suisse et Autriche. Face à la concurrence (style 123envoiture.com ou covoiturage.fr), Claessens cite comme atouts le côté réseau social ainsi que la convivialité, outre l’aspect multilingue et international. A terme, le site pourrait évoluer vers les appareils mobiles, avec possibilité grâce aux technologies GPS, Bluetooth et 3G de se connecter via un appareil mobile et de consulter n’importe où les informations en temps réel. “On y réfléchit, mais cela nécessitera des capitaux extérieurs”, précise Claessens

PasseportAppellation: Karzoo, http://www.karzoo.euSiège: LuxembourgAnnée de fondation: 2008Effectifs: 4 (dont 2 à temps plein)Investissements et/ou subsides:Fonds propres (quelques milliers d’euros)

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