Que les informaticiens soient séduits par de nouveaux défis, il n’y a là rien de nouveau. Voilà qui force les entreprises non seulement à proposer des conditions de travail excellentes, mais aussi à y ajouter toutes sortes d’extras, question d’être encore plus attractif.

Un salaire confortable, éventuellement une voiture de société ou un vélo électrique ne sont plus désormais considérés comme exceptionnels. Aujourd’hui en effet, des formations (continues) sont davantage la règle que l’exception dans les meilleures sociétés IT. Mais alors, qu’est-ce qui fait encore parfois défaut? Data News a interrogé différentes entreprises et leurs collaborateurs.

Deloitte

Dans l’un des grands cabinets de consultance, les jeunes diplômés qui présentent leur CV ne seront pas déçus. Par le passé, ils pouvaient ainsi gagner une entrée pour Rock Wechter. Plus récemment, les étudiants avaient la possibilité d’être invités sur le stand de l’entreprise aux Championnats du monde de cyclisme sur route de Louvain pour faire connaissance avec l’entreprise. Mais Deloitte se rend aussi dans les hautes écoles et universités pour présenter ses activités.

Engie – centrale nucléaire de Doel

Pas spécifiquement pour les informaticiens, mais plutôt pour les profils techniques spécifiques. Les nouveaux engagés reçoivent une prime de rétention de 250 ou 500 a par mois s’ils s’engager à rester durant 36 mois. La centrale nucléaire est soumise à des règles très strictes, ce qui nécessite des formations approfondies. Compte tenu par ailleurs de la fermeture prochaine des centrales nucléaires, l’entreprise entend ainsi garder le plus longtemps possible ses profils techniques.

Spatie

Chez le développeur d’applications web Spatie, les employés peuvent travailler un demi-jour par semaine à des projets à code source ouvert ou à leur propre projet. Pas de voiture de société, mais un abonnement vélo et un casque à annulation de bruit Bose.

Odoo

Chez Odoo, les développeurs reçoivent un bonus de départ de 1.000 a ainsi que trois livres pour leur premier jour de travail. L’entreprise édite également un manuel ‘Survival guide for Odooers’ destiné aux nouveaux-venus. Cela étant, l’entreprise ne recrute pas de cadre, seuls les meilleurs deviennent chef d’équipe, comme l’explique Fabien Pinckaers, CEO et ICT Personality of the Year de Data News.

Dataroots

La société louvaniste spécialisée en données consacre 10% de ses revenus à l’encadrement de ses employés. Il s’agit de projets destinés à la communauté, d’expériences individuelles ou en groupe dans leur domaine et de partage de connaissances en interne.

Routz Belgium

L’autorité de connaissances en réseaux ICT emploie un coach à temps plein pour le développement personnel et le bien-être des collaborateurs.

Phished

Il n’y a pas que les clients qui reçoivent des courriels d’hameçonnage. Les employés eux-mêmes sont aussi victimes de tels messages. Mais celui qui obtient un score de 90% reçoit un bonus de fin d’année de 500 a. Pas vraiment un pactole, mais un incitant suffisant pour pousser chaque employé de l’entreprise à maîtriser la plateforme et à ne pas devenir une victime.

CHRLY

La société de recrutement adopte notamment le modèle ‘Try & Hire’. Le candidat et l’entreprise se testent durant un an et décident ensuite de poursuivre ou non l’aventure. De même, il arrive qu’un candidat soit incité à refuser une offre parce que le recruteur estime que l’entreprise ne lui convient pas, même s’il a de grandes chances d’être engagé, ce qui évite toute mauvaise surprise.

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