Les géants technologiques américains insuffisamment transparents

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Qu’ont en commun de grandes entreprises technologiques comme Google, Apple, Microsoft, IBM, Oracle, Samsung, Qualcomm, HP, Intel et Cisco? Le fait qu’elles n’accordent pas suffisamment d’intérêt à la transparence. Voilà ce qui ressort d’un rapport de l’organisation non gouvernementale ‘Transparancy International’ (TI). TI entend combattre la corruption. L’ONG a donc étudié la politique de transparence de 150 entreprises mondiales, dont la fortune globale est supérieure à 11.000 milliards de dollars. Il est question ici de transparence dans la fourniture d’informations à propos du montant d’impôts payé exactement par l’entreprise, dans quels pays les revenus sont rapportés, comment se présente précisément la structure de l’entreprise et ce que cette dernière fait pour lutter contre la corruption. Des renseignements très importants pour des investisseurs potentiels, mais tout autant pour les clients de ces entreprises. C’est sur base de ces critères que TI a attribué un score à chacune d’elles.

Qu’ont en commun de grandes entreprises technologiques comme Google, Apple, Microsoft, IBM, Oracle, Samsung, Qualcomm, HP, Intel et Cisco? Le fait qu’elles n’accordent pas suffisamment d’intérêt à la transparence. Voilà ce qui ressort d’un rapport de l’organisation non gouvernementale ‘Transparancy International’ (TI).

TI entend combattre la corruption. L’ONG a donc étudié la politique de transparence de 150 entreprises mondiales, dont la fortune globale est supérieure à 11.000 milliards de dollars. Il est question ici de transparence dans la fourniture d’informations à propos du montant d’impôts payé exactement par l’entreprise, dans quels pays les revenus sont rapportés, comment se présente précisément la structure de l’entreprise et ce que cette dernière fait pour lutter contre la corruption. Des renseignements très importants pour des investisseurs potentiels, mais tout autant pour les clients de ces entreprises. C’est sur base de ces critères que TI a attribué un score à chacune d’elles.

Et que constate-t-on? Sur les 11 géants technologiques examinés à la loupe, pas moins de 10 obtiennent une note insuffisante. Avec un score de 2,9 sur 10, c’est Google qui s’avère être le plus mauvais élève, suivi par Apple avec 3,2. Cisco et Microsoft ne font guère mieux avec 3,4. Oracle, IBM, Samsung, Qualcomm, Intel et HP n’atteignent pas non plus la moyenne de 5 sur 10. La seule exception positive s’appelle SAP qui obtient un score de 5,8 sur 10. Ce n’est assurément pas un hasard si SAP est aussi la seule multinationale technologique ayant un siège central européen à figurer dans le rapport.

De bonnes notes pour les opérateurs télécoms européens

Ce qui est étonnant par ailleurs, c’est que les 8 géants télécoms du rapport font sensiblement mieux que leurs collègues IT: la moitié ‘seulement’ obtient un score insuffisant. Il s’agit en l’occurrence des opérateurs télécoms américains AT&T et Verizon, du mexicain América Móvil appartenant au multimilliardaire Carlos Slim, et du japonais Nippon Telegraph & Telephony (qui obtient le misérable score de 2,6). Les 4 autres opérateurs télécoms sont tous établis en Europe et s’en tirent bien. Deutsche Telekom et France Télécom par exemple obtiennent respectivement un 6 et un 6,6 sur 10. Telefónica et Vodafone obtiennent pour leur part un 6,2 et un 6,4.

Sur les 150 entreprises examinées par Transparancy International, 41 ne donnent pas la moindre information au niveau local. Et le reste ne publie que peu de renseignements. En Grèce par exemple, où l’évasion fiscale est considérée comme un important facteur ayant provoqué la crise, TI a observé qu’aucune des 43 multinationales ne publie de rapport détaillé dans ce pays. Ce n’est assurément pas non plus un hasard.

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