La plate-forme eHealth, cette grande inconnue

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

De nombreux spécialistes médicaux affirment ne rien savoir de la plate-forme eHealth que les pouvoirs publics développent actuellement dans le secteur des soins de santé.

De nombreux spécialistes médicaux affirment ne rien savoir de la plate-forme eHealth que les pouvoirs publics développent actuellement dans le secteur des soins de santé.

L’initiative a pourtant fait couler beaucoup d’encre dans la presse (spécialisée). Et ceux qui savent de quoi il retourne, ne sont pas forcément enthousiastes. Bref, les pour et les contre s’équilibrent. Voilà ce qui ressort d’un sondage d’opinions réalisé auprès de 200 spécialistes médicaux à la demande du magazine ‘tendances pour Spécialistes’.

Dedicated Research a effectué son sondage en décembre 2008, et les résultats sont très révélateurs. Seuls 17 pour cent de ce panel représentatif déclarent être ‘assez bien’ à ‘très bien’ informés à propos de la plate-forme eHealth. Quelque 8 pour cent “ne savent même pas que cela existait” et trois quarts des spécialistes se disent “plutôt mal ou absolument pas informés”.

Les médecins néerlandophones (19%) semblent en savoir plus que leurs confrères francophones (13%). En outre, les différences sont faibles entre les médecins travaillant en clinique, les spécialistes ayant un cabinet privé ou les docteurs combinant les deux. Il n’y a guère de divergence non plus entre les spécialistes à orientation davantage intellectuelle comme les psychiatres, pédiatres etc. et ceux davantage versés dans des domaines techniques, tels la radiologie ou la chirurgie.

Médecins hospitaliers

Aux spécialistes qui connaissaient la plate-forme, Dedicated Research a, à la demande de ‘tendances pour Spécialistes’, voulu connaître leur évaluation. 5% étaient tout à fait négatifs, 8% n’ont pas répondu ou ne savaient pas. Quelque 28% étaient ‘favorables’ et 16% même ‘très favorables’ vis-à-vis de la plate-forme eHealth. En tout, il y a donc pas moins de 44% d’opinions positives. Il n’empêche qu’une tranche quasiment aussi importante de spécialistes juge la plate-forme ‘plutôt négative’ (21%) ou à tout le moins ‘neutre’ (22%).

eHealth trouve surtout ses adeptes en Belgique francophone (55%) et nettement moins en Flandre (36%). Pour terminer, ce sondage indique que ce sont en premier lieu les médecins en milieu hospitalier qui évaluent positivement la plate-forme eHealth (63%). Ce pourcentage élevé contraste nettement avec les 13% seulement de médecins ayant un cabinet privé qui sont en faveur de la plate-forme.

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