L’OMS reconnaît l’addiction au jeu comme une maladie

Pieterjan Van Leemputten

L’organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît désormais formellement l’addiction au jeu comme une maladie. Et le nombre d’heures que quelqu’un consacre à cette activité, ne joue aucun rôle.

Cette reconnaissance n’est pas une décision prise à l’improviste. L’addiction au jeu avait il y a un an déjà été répertoriée comme une nouvelle affection possible, alors que le ‘gaming disorder’ (trouble du jeu) avait été mentionné par l’organisation en septembre 2018 déjà. Le phénomène figure donc à présent aussi dans l’International Classification of Diseases (ICD 11).

Les jeux vidéo sont actuellement très populaires et ne se limitent plus aux enfants et aux ados. Mais le fait de jouer beaucoup ne génère pas nécessairement une addiction. Tel est cependant le cas, comme le décrit l’OMS, quand quelqu’un n’est plus capable de s’arrêter, même si cela perturbe d’autres facettes de sa vie, comme l’école, le travail, le sommeil, les relations,… et ce, pendant douze mois au minimum.

Cette liste ICD ne sort pas chaque année. La dernière révision (ICD 10) date de 2007. La prochaine ICD 1 n’entrera en vigueur qu’au 1er janvier 2022. Le burn-out (épuisement) y sera aussi ajouté. Par ailleurs, le ‘transgenre’ a été retiré de la liste des troubles mentaux pour être reclassé dans les ‘affections liées à la santé sexuelle’.

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