L’Icann fournira le temps universel via internet

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Le gardien du système d’adresses internet, l’Icann, fournira désormais aussi la Time Zone Database regroupant les informations sur les fuseaux horaires terrestres.

Le gardien du système d’adresses internet, l’Icann, fournira désormais aussi la Time Zone Database regroupant les informations sur les fuseaux horaires terrestres.
Le temps est relatif, et cela s’applique certainement aux différents fuseaux horaires sur terre. Surtout si l’on y ‘chipote’ pour des raisons politiques et économiques en y introduisant l’heure d’hiver et l’heure d’été, en y déplaçant les limites des fuseaux horaires, etc.

La base de données qui tient à jour l’heure qu’il est dans toute une série d’endroits sur terre, est dès lors consultée par de très nombreux sites web, applications et systèmes d’exploitation, dont Mac OS X, Unix, Linux et des environnements comme Oracle, pour savoir avec précision quel est l’écart de temps à un moment donné entre par exemple Bruxelles et New York.

Cette base de données – connue sous l’appellation Time Zone Database – a été régulièrement tenue à jour par des bénévoles sous la direction d’Arthus David Olson. Ce dernier était actif au National Institute of Health américain, où la base de données tournait sur un serveur.

Comme Olson souhaitait partir à la retraite, les négociations allaient depuis tout un temps bon train pour savoir qui reprendrait cette tâche, mais les choses se précipitèrent soudainement. En effet, une entreprise d’astrologie (!) a intenté un procès à l’encontre de la base de données et de son gestionnaire pour des raisons d’utilisation suspecte de données sur lesquelles l’entreprise en question affirme détenir un copyright.

La base de données a été de ce fait immédiatement retirée de l’internet (même si la fonction de calcul des écarts est restée disponible). Vu l’importance de cette base de données, l’Icann en a repris temporairement la gestion à la demande de l’IETF (l’Internet Engineering Task Force, qui se préoccupe de l’avenir de la base de données).

L’Icann n’y voit aucun problème, car elle se considère elle-même comme responsable d’un fonctionnement aussi stable que possible de l’internet.

L’organisation est cependant au courant du procès en cours, mais estime que la disponibilité de la base de données est essentielle. Les péripéties juridiques seront abordées en leur temps, y déclare-t-on sèchement. Entre-temps, IETF prépare une solution définitive.

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