Fujitsu Siemens SQ: mariage du ‘mainframe’ BS2000 et du serveur Wintel

Offrir les atouts du ‘mainframe’ BS2000 et les avantages des serveurs standard, c’est la promesse de Fujitsu Siemens avec son ‘mainframe’ SQ, une machine qui sera capable de tourner des applications sous BS2000, Unix et Windows en s’appuyant sur une architecture x86 d’Intel.

Offrir les atouts du ‘mainframe’ BS2000 et les avantages des serveurs standard, c’est la promesse de Fujitsu Siemens avec son ‘mainframe’ SQ, une machine qui sera capable de tourner des applications sous BS2000, Unix et Windows en s’appuyant sur une architecture x86 d’Intel.

Les qualités du ‘mainframe’ sont réputées en termes de RAS ou ‘reliability’, availability and serviceability’. Mais ses points faibles sont tout aussi connus, surtout au niveau des coûts (du matériel, des licences logicielles, du personnel pour maintenir les applications), même si Joseph Reger, ‘chief technology officer’ de Fujitsu Siemens, affirme que les entreprises ne prennent souvent pas en compte le TCO ‘total’.

Quoi qu’il en soit, de nombreuses entreprises abandonnent leur ‘mainframe’ pour des plates-formes “ouvertes” à base Intel et Windows. Et la mort du ‘mainframe’ est programmée de longue date. Mais une société résiste et estime pouvoir offrir le meilleur des deux mondes. C’est du moins la promesse faite avec sa nouvelle gamme de ‘mainframes’ SQ qui sera capable dans un premier temps de tourner les applications BS2000 en natif (sans le moindre changement donc), et d’y ajouter ultérieurement les applications sous Linux et Windows sous forme de ‘copies virtuelles’ grâce à une couche de virtualisation.

Ce SQ sera articulé autour d’une architecture Intel x86. Le modèle d’entrée de gamme SQ 100 disponible fin 2008 intégrera jusqu’à 4 CPU pour une puissance de l’ordre de 100 Mips, tandis qu’un modèle milieu de gamme à 8 CPU et une puissance de 150 Mips sera disponible fin 2009. Mais la gamme évoluera progressivement pour atteindre 24 CPU. A noter que la gamme de ‘mainframes’ S continuera d’exister et d’évoluer, sachant que “la performance ‘multi-thread’ du processeur Intel ne sera jamais qu’un ordre de magnitude de celle du processeur CMos”, relève Joseph Reger qui ajoute que le S200 atteint jusqu’à 4.500 Mips.

“C’est la meilleure version d’un serveur Intel offrant les fonctions RAS”, ajoute-t-il. Avant d’estimer qu’il s’agit d’une machine idéale pour la Belgique, un marché de PME qui peuvent ainsi tourner leurs différents systèmes d’exploitation sur une seule et même machine sans devoir procéder à des migrations fastidieuses et risquées.

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