Cegeka envisage des rachats en Allemagne, Autriche et Suisse

Pieterjan Van Leemputten

Cegeka réalise pour la dixième année consécutive une croissance supérieure à dix pour cent. Pour tenir ce rythme, l’entreprise envisage des rachats destinés à renforcer sa présence en Europe.

Cegeka réalise pour la dixième année consécutive une croissance supérieure à dix pour cent. Pour tenir ce rythme, l’entreprise envisage des rachats destinés à renforcer sa présence en Europe.

Avec un chiffre d’affaires de 240,21 millions d’euros, l’entreprise progresse de douze pour cent sur une base annuelle. Aujourd’hui, elle compte 2.300 collaborateurs, dont 1.800 en Belgique. Selon Cegeka, cette croissance est due notamment à la reprise d’Amster en 2012 et d’Axio Systems (début 2013). Pour cette année, elle table sur un chiffre d’affaires de 260 millions d’euros.

Pour tenir ce tempo, l’entreprise recherche des entreprises en Europe. “Nous nous tournons vers de nouveaux pays tels l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et d’autres encore, où nous pouvons appliquer une stratégie de rachats”, déclare Christop Neut, managing director de Cegeka Belgique et CCO du groupe Cegeka.

Ces rachats doivent surtout fournir des synergies au niveau des capacités de l’entreprise. En outre, elle recherche aussi des sociétés possédant leur propre IT. “Nous sommes en quête d’acteurs ayant leur propre technologie que nous pouvons amener au niveau européen, ce qui est crucial pour nous.”

Cegeka possède des filiales au Benelux, en Pologne, en Roumanie et en France, un contexte européen dans lequel elle se sent bien. “A notre avis, il y a un besoin d’un intégrateur de dimension européenne. Cegeka ne vise pas les acteurs globaux ou régionaux, mais le vaste marché séparant ces deux niveaux.”

L’extension européenne est également nécessaire car le marché stagne au Benelux et ce, même si Neut ne souhaite pas faire machine arrière ici. “Le marché du Benelux reste stable. Par conséquent, si l’on veut croître, il convient de s’emparer ou d’étendre des projets de la concurrence. Mais il y a encore un potentiel de croissance en Belgique. Nous observons aussi que les grandes multinationales régressent ici. Il y a donc de la place que nous voulons occuper à coup sûr.”

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