2017: l'année durant laquelle le malware s'est professionnalisé
19/12/17 à 11:19
Mise à jour à
11:21
Source : DataNews
2017 fut une année dense pour la cyber-sécurité. Les systèmes IT ont été la cible de botnets IoT, alors que les espions russes, américains, nord-coréens et israéliens se sont affrontés dans le cyberespace, et que, surtout, le malware exploité se professionnalisait toujours plus. Aujourd'hui et dans les jours qui suivent, vous trouverez les cases les plus étonnants de l'année écoulée.
Alors que les effets de WannaCry étaient encore dans toutes les mémoires, on vit en juin se manifester un autre genre de ransomware: Petya alias NotPetya. Ce qui rendait cette attaque si spéciale, ce n'était pas le logiciel en soi, mais bien la façon dont il aboutit dans les entreprises du monde entier.
2017 fut l'année au cours de laquelle le grand public fit connaissance avec le ransomware (rançongiciel). WannaCry agressa en effet des centaines de milliers d'ordinateurs et mit ainsi directement la sécurité à l'ordre du jour. A l'aide de quelques outils de la NSA. A présent que les choses se sont quelque peu décantées, les chercheurs en sécurité font le point.
Fin de l'année dernière, une centrale électrique ukrainienne fit l'objet d'une cyber-attaque qui la paralysa une heure durant. Ce n'est pas là le premier exemple d'un maliciel ayant provoqué une interruption de l'alimentation en courant, mais l'une des premières formes de cyber-arme conçues spécifiquement pour s'attaquer à des systèmes industriels.
L'année a été particulièrement mouvementée en matière de cybersécurité. Qu'il s'agisse de rançongiciels, de botnets IoT ou d'espions nord-coréens : à mesure que la technologie prend une importance croissante dans la vie courante des entreprises et du politique, le cybercrime prend de l'ampleur. Etes-vous prêt ?