“Les anciennes méthodes ne conviennent pas aux applis mobiles”

Pieterjan Van Leemputten

Les entreprises qui veulent utiliser des applications mobiles en leur sein ou pour des clients, ne peuvent pas recourir aux procédures de développement des applications traditionnelles, surtout au niveau des tests.

Les entreprises qui veulent utiliser des applications mobiles en leur sein ou pour des clients, ne peuvent pas recourir aux procédures de développement des applications traditionnelles, surtout au niveau des tests.

Voilà ce que prétend Gartner dans sa toute dernière analyse. Le cabinet enfonce certes ainsi en partie une porte ouverte, mais il souligne du coup les points dont les entreprises doivent tenir compte.

Les raisons principales pour lesquelles il s’agit de pratiquer une autre approche du développement des applis mobiles, c’est d’abord le grand nombre d’appareils en circulation, qui diffèrent énormément les uns des autres (taille d’écran, système d’exploitation, performances), puis la disponibilité ou non d’un réseau (wifi, 2G, 3G ou 4G) qui joue un rôle plus important qu’avec les ordinateurs portables ou de bureau.

Selon le cabinet d’analystes, il faut accorder davantage d’attention à la fonctionnalité, aux performances, à la sollicitation du système et à l’expérience d’utilisation et ce, en combinaison avec de bonnes pratiques de développement. Il observe aussi qu’il n’est pas aisé pour les utilisateurs de décrire ce qu’une appli doit faire précisément, ce qui complique le développement d’une bonne appli sur base de ce feedback, que ce soit pour les consommateurs (B2C) ou les employés (B2E).

“Diverses raisons expliquent l’échec d’applis mobiles. Il s’agit là d’une nouvelle catégorie pour la plupart des utilisateurs. De plus, les applis mobiles sont limitées par le type de plate-forme et la taille de l’écran”, déclare Van Baker, research vicepresident chez Gartner. “Il en résulte que le flux de travail d’une appli desktop mature ne peut être transposé en deux coups de cuillère à pot.”

Et Baker d’ajouter aussi que l’utilisation n’est pas la même. C’est ainsi que nous utilisons notre smartphone pour des sessions plus courtes, et qu’il y a moins de matériel visible.

Une partie des problèmes pourrait cependant être évitée en testant les applis en profondeur sur des appareils qui divergent tant au niveau de la taille de leur écran qu’à celui de leur système d’exploitation et qu’à celui de leur connectivité. Pour les applis B2C, il convient d’ajouter encore que les développeurs préfèrent aussi effectuer des tests ‘in the wild’ et pas seulement sur des simulateurs virtuels.

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