Ya-t-il une vie pour Apple après la mort de Steve Jobs?

Michael Ilegems Responsable musique Knack Focus

Il y a exactement un an décédait la figure de proue d’Apple, Steve Jobs. Qu’y a-t-il de changé depuis lors et quel va être l’avenir d’Apple sans lui?

Il y a exactement un an décédait la figure de proue d’Apple, Steve Jobs. Qu’y a-t-il de changé depuis lors et quel va être l’avenir d’Apple sans lui?

Ordinateurs domestiques, lecteurs mp3, smartphones et même tablettes… Tous ces appareils existaient depuis quelque temps déjà avant qu’Apple en sorte ses propres variantes repoussant les limites existantes. Car avec l’iMac, l’iPod, l’iPhone et l’iPad, Apple a dépassé la concurrence dans ces segments de produits. Et tout cela sous l’impulsion de Steve Jobs, un maître de la technique et du design, doublé d’un entrepreneur hors pair ayant le flair pour ‘the next big thing’.

L’on peut a contrario difficilement qualifier les produits présentés jusqu’à présent par son successeur, Tim Cook, comme repoussant les limites existantes, dans la mesure où tant l’iPhone 4S que l’iPhone 5 capitalisent en grande partie sur les modèles précédents. Cook met plutôt l’accent sur la poursuite du développement et de la distribution des produits actuels. Et ce rôle lui sied à merveille. Cook est en effet connu davantage pour son expertise opérationnelle que pour ses qualités d’innovateur.
Mais sous Tim Cook, Apple a commis aussi quelques grosses bévues l’année dernière. L’appli ‘personal assistent’ Siri que l’entreprise avait présenté avec tout le tralala en 2011, était à l’époque de son lancement une application a moitié finie, quasiment un produit bêta. L’appli de reconnaissance vocale reconnaissait en fait à peine la voix. Un deuxième ‘échec’ fut l’appli maison Cartes qu’Apple intégra à iOS 6 en remplacement de Google Maps. Ce produit fut lui aussi introduit sur le marché sans être entièrement terminé: certains points de reconnaissance importants sont introuvables, alors que certaines données d’adresses sont dépassées. Cela a valu une volée de bois vert à Apple, après quoi Tim Cook admit officiellement la piètre qualité de l’appli et s’en excusa même. Cela ne serait jamais arrivé sous Steve Jobs qui avait le souci du détail: telle fut la teneur d’un commentaire souvent entendu. D’autres louent par contre Cook pour son attitude vulnérable et humaine. Il n’est en tout clairement pas fait du même bois que le perfectionniste, quelque peut arrogant et rebelle Steve Jobs, argumentent-ils.

Une chose est sûre: Apple réussit encore et toujours merveilleusement bien, même en cette ère post-Jobs, à créer une monstrueuse vogue autour de ses nouveaux produits, qu’elle commercialise encore à des millions d’exemplaires – 5 millions d’unités de l’iPhone 5 ont ainsi été vendues rien que lors du week-end de lancement. Le trésor financier d’Apple atteignait fin juin le montant hallucinant de 117 milliards de dollars.

La grande question est de savoir quel sera l’avenir d’Apple. Car à partir de 2013, l’entreprise devra relever un gigantesque défi: fournir des produits qui, contrairement au nouvel iPad et iPhone 5, ne sortiront pas du creuset de Steve Jobs.

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