Votre ancien nom de domaine aux mains d’entreprises pornographiques

Les sites web pornographiques rachètent votre nom de domaine .be, lorsque vous renoncez à votre licence, replacent l’ancien contenu sur le site, tout en y ajoutant une foule de liens vers des sites web explicites. Roel Deseyn, député CD&V, exige l’ouverture d’un débat approfondi sur le sujet.

Notre site web apparenté [The Inquirer] (uniquement en néerlandais) a localisé les abus mis en accusation par le député CD&V, Roel Deseyn. D’obscures petites entreprises rachètent les noms de domaine .be échus à l’administrateur DNS, y remplacent le contenu original du site web (trouvé par exemple dans la mémoire cache de Google) et truffent le site web en question de liens pornographiques variés.Deseyn trouve ces agissements inacceptables et exige un débat parlementaire et une réaction de la part des ministres concernés. Et de citer les ministres Marc Verwilghen et Freya Van den Bossche. Selon Deseyn, un contrôle plus approfondi doit être exercé sur la vente des noms de domaine.Il se réfère ici à DNS, qui n’exerce un blocage rétroactif qu’en cas de non respect flagrant des ‘conditions générales’. Mais pour cela, il faut cependant qu’une plainte soit d’abord déposée. C’est le monde à l’envers, selon Deseyn. “DNS doit prendre ses responsabilités en cas de non-respect de ses conditions générales, et les autorités doivent également intenter des procédures judiciaires. Il n’est pas possible que cela se fasse aux frais des propriétaires originaux des noms de domaine.” Deseyn se dit favorable à une réforme urgente de DNS.Nous avons invité DNS à réagir à ces propos, mais l’association préfère attendre ce qui se décidera dans les sphères politiques.

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