Un tiers des hotspots belges non sécurisés
Les hotspots belges sont le plus souvent insécurisés parmi les 10 pays européens possédant le plus grand nombre de hotspots WiFi. Voilà ce qui ressort d’une étude réalisée par Wefi, spécialiste américain de la WiFi.
Les hotspots belges sont le plus souvent insécurisés parmi les 10 pays européens possédant le plus grand nombre de hotspots WiFi. Voilà ce qui ressort d’une étude réalisée par Wefi, spécialiste américain de la WiFi.
Wefi a examiné sa propre base de données de 50 millions de hotspots, ce qui, à l’entendre, représente plus de 10 pour cent de tous les hotspots dans le monde. Il apparaît que 40 pour cent de tous les hotspots américains ne sont pas protégés (et donc accessibles à autrui). En Europe, on en est à 25 pour cent.
Sur les 10 pays européens comptant le plus haut taux de pénétration WiFi, c’est la Belgique qui présente le plus de hotspots ‘ouverts’ et insécurisés. Quelque 35 pour cent d’entre eux sont accessibles au public. La Norvège, la France, la Grèce dépassent également les 30 pour cent. C’est en Espagne (plus de 80 pour cent), en Allemagne et aux Pays-Bas que les hotspots WiFi sont le plus souvent sécurisés.
Parmi ces hotspots non sécurisés, il y en a évidemment aussi qui sont laissés délibérément ouverts et publics. Wefi les identifie sur la base de la présence d’un site portail que l’utilisateur découvre alors en premier lieu. Wefi parle alors d’un ‘managed hotspot’. En France, il y a quasiment 10 pour cent de ces hotspots ouverts, alors que c’est chez nous qu’on en trouve le moins en Europe avec un peu plus de 2 pour cent.
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