Un record établi par le shopping en ligne en 2019

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Els Bellens

Le commerce en ligne belge ne cesse de progresser. Voilà ce qui ressort du BeCommerce Market Monitor, une étude effectuée par GfK et portant sur les dépenses en ligne. En tout, nous avons dépensé l’année dernière 11,46 milliards d’euros en ligne.

L’e-commerce a fortement crû dans notre pays, y compris durant les mois qui ont précédé l’introduction de la mise en quarantaine. Selon le BeCommerce Market Monitor, nous avons dépensé 11,46 milliards d’euros en ligne en 2019, un peu moins d’un milliard de plus qu’en 2018. En moyenne, chaque Belge a dépensé 1.363 euros online l’an passé.

“L’e-commerce est plus que jamais le moteur de la croissance dans la vente au détail en Belgique: quelque 50% de la progression se situe dans la vente en ligne”, précise Sofie Geeroms, managing director de BeCommerce, dans un communiqué de presse. “Le Belge effectue aussi plus fréquemment ses courses en ligne: en 2019, il a acheté en moyenne 13,4 fois sur le net, ce qui représente un total de 112,9 millions d’achats en ligne.”

Nous y achetons surtout des livres et y réservons des voyages. Quelque 87% des voyages effectués l’année dernière par les Belges ont été commandés online. Pour les voyages à forfait, ce pourcentage a été de 65%. Les tickets d’attractions et d’événements ont été achetés en ligne par 79% des Belges, ce qui est plus ou moins stable par rapport aux années précédentes, selon Geeroms. Elle observe également une forte croissance online des produits de santé et de beauté. La catégorie ‘health and beauty’ a ainsi progressé d’un quart l’année dernière en comparaison avec 2018.

Surtout en Flandre

L’étude montre aussi que ce sont surtout les Flamands qui ont acheté en ligne. Ils l’ont fait depuis plus longtemps et plus souvent que les Wallons. Dans le nord du pays, l’e-commerce a connu en outre une hausse de 11%, alors que la Wallonie a enregistré un recul de 2%.

Quand nous achetons en ligne, nous le faisons du reste encore et toujours au moyen d’un ordinateur portable. Ce dernier prend en charge la moitié de nos paiements, alors qu’un quart des dépenses sont effectuées sur un desktop. Le smartphone rattrape cependant son retard. Les commandes et paiements des achats mobiles en ligne s’établissent entre-temps à 12% du total. Autre détail singulier: avec le smartphone, nous ne payons provisoirement encore que des montants plus modestes. On achète donc un lave-linge via l’ordinateur portable et une nouvelle crème de jour via le smartphone.

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