Microsoft prévoit la période de fécondité des vaches

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Pieterjan Van Leemputten

Lors de Microsoft Build, l’on découvre aussi toute l’étendue des applications ‘cloud’ modernes. C’est ainsi qu’avec ses services dans le nuage, l’entreprise a trouvé une manière non seulement d’éviter que les vaches tombent malades, mais aussi de déterminer la période de fécondation idéale pour ces dernières.

La technologie ne porte pas tant sur les vaches mêmes, mais plutôt sur la façon dont elle peut améliorer aujourd’hui des secteurs aussi traditionnels que l’élevage. Le projet proprement dit a vu le jour grâce à un éleveur japonais qui a recherché, conjointement avec Fujitsu et Microsoft, une manière de prévoir le comportement de ses vaches.

La solution consiste en des capteurs que les vaches portent autour des pattes et qui sont connectés via wifi. Le fermier dispose ainsi de données qui, avec l’aide de ce qu’on appelle l’analytique prédictive dans le nuage, peuvent révéler anticipativement des symptômes de maladies, mais aussi le moment idéal pour une insémination artificielle. Le terme IOC (Internet of Cows) nous est venu spontanément à l’esprit.

“Nous enregistrons 60 à 70 pour cent de fécondité plus fructueuse”, explique Joseph Sirosh, corporate vicepresident chez Microsoft. “Les capteurs mesurent aussi les mouvements. Or, l’on sait que seize heures avant la période de fécondité idéale, une vache bouge énormément.” Dès que les capteurs observent donc ce comportement anormal, l’éleveur sait à quoi s’en tenir.

Mais cela ne s’arrête pas là. “Nous avons découvert que dans les quatre heures précédant la période d’insémination idéale, il y a plus de chances d’obtenir un veau femelle, alors qu’au cours des quatre suivant ce moment, l’on aura très probablement un veau mâle. Le fermier peut donc orienter le sexe. De plus, nous pouvons identifier de manière précoce jusqu’à huit types d’infections.”

Microsoft n’ambitionne certes pas de fonder une division orientée vers le monde agricole. Mais l’entreprise entend ainsi braquer les projecteurs sur les possibilités d’Azure et de l’environnement de développement Windows. “Nous y parvenons avec une appli que tout un chacun peut créer en quelques jours sur la plate-forme d’Azure, puis diffuser directement”, conclut un Sirosh enthousiaste.

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