Les doutes du cabinet de l’économie Laruelle à propos de la régionalisation de l’IBPT

“On se demande quelle est la plus-value d’une régionalisation du régulateur, l’Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications. Quelqu’un devra bien en payer la note. Et ce sera sans aucun doute l’utilisateur final.” Voilà ce que pense Olivier Charon, responsable de l’économie au cabinet de la ministre Sabine Laruelle.

“On se demande quelle est la plus-value d’une régionalisation du régulateur, l’Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications. Quelqu’un devra bien en payer la note. Et ce sera sans aucun doute l’utilisateur final.” Voilà ce que pense Olivier Charon, responsable de l’économie au cabinet de la ministre Sabine Laruelle.

Olivier Charon ne voulait pas polémiquer, mais a néanmoins affirmé que “la ministre ne souhaite pas de compétition entre les régions. La priorité, c’est le renforcement des pouvoirs de l’IBPT, qui doit à terme se concentrer sur son coeur de métier: la régulation.” Olivier Charon a fait ces déclarations lors du séminaire consacré à la révision de la réglementation européenne en matière de communication électronique et organisé par la fédération sectorielle Agoria et la cellule de réflexion Egmont. Olivier Charon s’est aussi référé à l’étude de Dupont et Verwilghen sur les tarifs du haut débit en Belgique plus coûteux que la moyenne européenne. “Nous examinons la façon d’amplifier la concurrence et de réduire les tarifs.” À propos de la poursuite de la privatisation de Belgacom, il ne s’est pas prononcé. Mais le cabinet Vervotte, en charge des entreprises publiques, a déjà déclaré à ce propos qu’une réduction de la participation majoritaire de l’Etat n’était pas à l’ordre du jour.

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