Les dangers de l’internet toujours plus latents

Les utilisateurs finaux pensent qu’ils sont de moins en moins la cible de spam (pourriels) et de spyware (espionniciels). C’est une illusion car les menaces sont en fait toujours moins visibles. Selon TrendMicro, les dangers ne font au contraire que s’intensifier via le web.

Les utilisateurs finaux pensent qu’ils sont de moins en moins la cible de spam (pourriels) et de spyware (espionniciels). C’est une illusion car les menaces sont en fait toujours moins visibles. Selon TrendMicro, les dangers ne font au contraire que s’intensifier via le web.

Les utilisateurs prennent les menaces internet de moins en moins au sérieux en raison du fait que ces dangers sans cesse plus sophistiqués sont toujours plus cachés. Voilà ce que conclut TrendMicro, fournisseur de logiciels antivirus, au terme d’une étude. Par ailleurs, la prise de conscience par les utilisateurs des différentes sortes de maliciel (malware) diffère d’un pays à l’autre. Les virus, pourriels et espionniciels sont cependant partout bien connus.

Dans le cadre de cette étude, les utilisateurs américains ont indiqué qu’ils avaient le sentiment d’avoir reçu moins de pourriels entre 2005 et 2007 qu’au cours des années précédentes. C’est étonnant, dans la mesure où la plupart des utilisateurs dans d’autres pays disaient exactement le contraire.

TrendLabs, la division en charge des études chez TrendMicro, a aussi observé quelques pics dans le nombre de pourriels en circulation. C’est ainsi que selon TrendLabs, de très nombreux pourriels anglais, français et allemands ont été envoyés durant l’été, alors qu’au cours de l’automne dernier, c’étaient les pourriels japonais qui étaient les plus nombreux. Selon TrendMicro, il y a une explication logique aux écarts enregistrés dans la quantité de spam.

Imagespam est par exemple très populaire actuellement, ce qui fait que pas mal de pourriels glissent entre les mailles des filtres en place.

Le nombre de participants à l’étude, qui ont connu des problèmes de spyware entre 2005 et 2007, a régressé. En Grande-Bretagne, la quantité d’avertissements a même diminué de 42 à 26 pour cent. Ce recul des espionniciels semble cependant être une illusion. “La baisse des avertissements en matière de spyware est la conséquence de l’exploitation de techniques toujours plus perfectionnées. La création de maliciels plus complexes et plus sophistiqués fait en sorte que les utilisateurs identifient moins vite les espionniciels installés en secret sur leur PC”, déclare David Sancho, spécialiste antimalware chez TrendLabs.

Pratiquement 50 pour cent des utilisateurs finaux qui ont eu maille à partir avec du spyware, indiquent que leur département IT aurait pu empêcher les problèmes.

Avec Computable

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