La compagnie aérienne allemande Lufthansa renonce en fin de compte à l’exclusion des AirTags et d’autres traceurs Bluetooth que les voyageurs utilisent de plus en plus pour suivre leurs bagages (enregistrés). Cette décision intervient, après que les autorités aériennes allemandes ont confirmé que ces gadgets ne représentent pas une menace pour la sécurité.
Les petits appareils du genre AirTags d’Apple ou Samsung Galaxy SmartTag permettent de retrouver facilement un bagage ou tout autre objet. Mais comme ces mini-gadgets alimentés par accu émettent un signal sans fil, la Lufthansa avait décidé le week-end dernier de les exclure de ses vols.
‘Selon l’organisation aérienne civile internationale ICAO, les traceurs de bagages sont soumis aux règles s’appliquant aux objets dangereux’, pouvait-on lire dans un tweet de la Lufthansa. ‘En raison de leur fonction de transmission, ces petits appareils doivent durant le vol être désactivés dans le bagage enregistré et ne peuvent donc pas être utilisés.’ Par ailleurs, nombre de ces traceurs (‘trackers’) ne sont pas facilement désactivables. Dans le cas de l’Apple AirTag par exemple, il s’agit d’en retirer l’accu.
Très faible puissance de l’accu et d’émission
L’interdiction fut cependant de courte durée. Dans un tweet rédigé hier mercredi, la compagnie aérienne allemande, sur base d’informations communiquées par l’office fédéral allemand de l’aviation civile, signale que les traceurs ne constituent pas un risque pour la sécurité en raison de la très faible puissance de leur accu et de leur émission, et sont donc autorisés à bord des vols Lufthansa.
Dans une réaction adressée au New York Times, Apple avait entre-temps fait savoir que les AirTags ne sont pas dangereux et ‘satisfont même aux règles de sécurité aériennes internationales s’appliquant tant aux bagages à main qu’aux valises enregistrées’.
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