La Voka également préoccupée par les actions de la BSA

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Pieterjan Van Leemputten

Après Beltug, Voka Limburg annonce elle aussi qu’elle désapprouve les actions de la BSA, qui veut contrôler les entreprises pour y détecter la présence de logiciels illégaux et ce, même si l’on déclare ici aussi que la nouvelle approche est moins dure.

Selon l’agence Belga, l’organisation des employeurs Voka a été informée par la BSA que cette dernière se montrera moins agressive désormais et qu’elle entend dialoguer avec les entreprises. L’organisation reçoit depuis assez longtemps déjà des plaintes à propos des pratiques de l’organisme anti-piratage et se tient sur ses gardes, à présent qu’une nouvelle vague de mises en garde circule.

La communication avec la Voka ressemble fortement à ce dont l’association télécom Beltug a fait l’objet la semaine dernière. Beltug n’acceptait pas non plus les courriers envoyés par la BSA aux entreprises, mais cette dernière avait également déclaré vouloir collaborer de manière constructive.

Pourtant, la Voka, tout comme Beltug, reste sur ses gardes. “La BSA nous a à présent fait savoir par écrit vouloir renoncer à ses pratiques d’antan et collaborer positivement avec les entreprises. C’est un fameux pas en avant, dont nous ne pouvons que nous réjouir”, déclare Johann Leten, administrateur délégué de Voka Limburg à Belga. Nous conseillons néanmoins à nos membres de faire preuve de prudence vis-à-vis de ces contrôles et de ne faire entrer la BSA en leur sein que si elle est accompagnée d’un huissier de justice.”

La semaine dernière, Data News annonçait que la BSA, aujourd’hui connue sous l’appellation BSA – The Software Alliance, envoie depuis un peu moins d’un an des courriers, en général légèrement adaptés sur base du secteur ou de la région. La BSA y invite les entreprises à télécharger des outils permettant d’effectuer un audit interne des logiciels utilisés. Les entreprises sont libres de participer ou non, mais le courrier suggère quand même que l’entreprise qui ne le fait pas, a peut-être quelque chose à cacher. Cette approche représente néanmoins une amélioration par rapport aux pratiques (partiellement illégales) d’avant, où les entreprises étaient littéralement envahies et avaient le choix suivant à la moindre découverte d’un logiciel illégal: payer ou faire l’objet d’une confiscation.

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