Facebook: plus de 70 pour cent des Flamands ont un profil utilisé quotidiennement

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Michael Ilegems Responsable musique Knack Focus

Malgré tous les messages prévoyant le prochain déclin de Facebook, le site de socialisation s’est solidement ancré dans les moeurs ces dix dernières années. Y compris en Flandre.

Malgré tous les messages prévoyant le prochain déclin de Facebook, le site de socialisation s’est solidement ancré dans les moeurs ces dix dernières années. Y compris en Flandre où, selon une étude de la VRT, 72 pour cent des Flamands disposent d’un profil Facebook. Le service d’études de la VRT a interrogé entre le 29 et le 31 janvier 1.586 Flamands âgés entre 12 et 79 ans.

Les jeunes sont-ils en train de délaisser Facebook? Pas (encore) en Flandre, puisque 85 pour cent des 12 – 14 ans sont actifs sur le site social. Parmi les 25 – 34 ans, 81 pour cent y sont actifs. Mais la génération des plus anciens y arrive aussi: 59 pour cent des 55 – 64 ans et 55 pour cent des 65 ans et plus se retrouvent sur Facebook.

Parmi les Flamands sur Facebook, 73 pour cent consultent le site chaque jour et parmi l’ensemble des Flamands tout court, 53 pour cent s’y rendent quotidiennement. Il s’agit surtout de jeunes et de femmes, dont 90 pour cent y reviennent journellement.

Mais parmi les Facebookers quotidiens, 70 pour cent utilisent plutôt passivement la plate-forme: 20 pour cent des moins de 34 ans postent quelque chose chaque jour, contre 30 pour cent chez les 35 – 54 ans et 17 pour cent chez les plus de 65 ans.

L’on réagit aux messages des amis: 56 pour cent des Facebookers flamands disent le faire souvent. Ici encore, ce sont les 35 – 54 ans et les femmes qui sont les plus actifs.
Un Facebooker a en moyenne 241 amis virtuels: une femme en a en moyenne 254 et un homme 228. Les 12 – 24 ans nouent en moyenne 391 amitiés, les 25 – 64 ans un peu plus de 200 et les 65 ans et plus 86.

Sont-ce là aussi de véritables amis? Selon 76 pour cent des personnes interrogées, la plupart le sont (chez les jeunes, l’on en est à 82 pour cent, contre 72 pour cent chez les 65 ans et plus). Car 90 pour cent des utilisateurs indiquent être sélectifs dans l’acceptation des requêtes – 84 pour cent des personnes âgées de moins de 24 ans et 90 pour cent de celles de plus de 45 ans déclarent même être “très sélectives”. 90 pour cent des personnes interrogées n’estiment pas non plus que Facebook réduit leur nombre de contacts hors ligne.

S’il n’y avait plus de messages défaitistes et si Facebook disparaissait, le site manquerait-il en Flandre? A coup sûr pour 57 pour cent des personnes interrogées. Parmi les femmes, 69 pour cent regretteraient le réseau, contre 45 pour cent chez les hommes. Parmi les moins de 24 ans, 76 pour cent ne pourraient s’en passer, contre 33 pour cent chez les plus de 65 ans.
Cela ne signifie pourtant pas que les utilisateurs flamands de Facebook soient asservis au site: seuls 20 pour cent d’entre eux avouent être vraiment accros. Pour 67 pour cent, Facebook n’est même pas leur site favori. Mais ils ne veulent pas renoncer à leur profil, puisque que 33 pour cent seulement l’envisagent.

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