Un seuil plus bas pour les progiciels

L’idée de créer une nouvelle entreprise ICT ne doit pas toujours être compliquée. En témoigne Smart Sunday, créée fin 2008 par 3 jeunes entrepreneurs. Cette petite entreprise développe un système ‘pay-per-use’ pour logiciels.

L’idée de créer une nouvelle entreprise ICT ne doit pas toujours être compliquée. En témoigne Smart Sunday, créée fin 2008 par 3 jeunes entrepreneurs. Cette petite entreprise développe un système ‘pay-per-use’ pour logiciels.

“De l’utility computing quoi”, vous entends-je déjà murmurer. Pas tout à fait, même si le CEO, Koen Victor, établit la comparaison avec la traditionnelle facture du téléphone, du gaz ou de l’électricité. “Souvent, le coût d’accès à nombre de progiciels est trop élevé”, explique-t-il. Et de citer l’exemple de l’époque où il était étudiant: “Pour des projets limités, nous avions parfois besoin de logiciels qualitatifs. La question était alors de savoir si nous devions acheter tout le pack car c’était onéreux. Voilà pourquoi beaucoup d’utilisateurs se procurent des copies illégales. Pour y remédier, il faut veiller à ce que le coût d’accès au progiciel reste intéressant.”

L’application de Smart Sunday est donc en fait intégrée à des progiciels existants, sous forme de SaaS ou dans des suites bureautiques, et mesure l’utilisation des fonctionnalités existantes d’un progiciel. Le client ne paie ensuite que pour son utilisation spécifique. On peut appeler cela une espèce de système de licence, un progiciel de support. Les clients de Smart Sunday sont les éditeurs de logiciels. “Le marché b2b est le plus abordable pour notre produit. Celui du b2c est pour le plus long terme.” Deux clients, l’un avec un logiciel de retouche d’images et l’autre avec un progiciel comptable, lanceront bientôt une version de leur produit intégrant le produit de Smart Sunday.

La véritable valeur ajoutée du système réside, selon Victor, dans les avantages qu’il offre tant à l’éditeur qu’à l’utilisateur du logiciel. “L’avantage pour les éditeurs de progiciels, c’est qu’ils ne doivent plus créer de middelware ou de version allégée de leur produit. Les utilisateurs paient simplement pour les fonctionnalités dont ils ont besoin dans un progiciel. Pour les éditeurs, cela réduit le coût du développement et accroît le rendement. Les clients peuvent donc commencer à utiliser un progiciel à un prix très avantageux.” Smart Sunday, en accord avec le client, propose cependant certains schémas tarifaires, afin d’éviter les méprises possibles (par ex. une très forte utilisation d’un très petit nombre de fonctionnalités).

Smart Sunday est encore une jeune entreprise, mais Victor s’attend pourtant d’ici la fin de l’an prochain à engager 2 à 3 personnes supplémentaires, des profils tant techniques que marketing. Son chiffre d’affaires pourra ainsi croître. Pour 2010, Victor table sur 60 à 70 clients.

Appellation: Smart Sunday, [www.smartsunday.com]Siège: CourtraiCréation: 2008Effectifs: 3Investissements et/ou subsides:- Capital propre- Fin de l’année, soutien de l’IWT

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