Starter de la semaine: Alberts vous propose des friandises plus saines au travail et à l’école

Le CEO Glenn Mathijssen à proximité du ‘blending robot’ Alberts One. © Alberts

Il y en a dans chaque école, entreprise et hôpital: des distributeurs automatiques de snacks, que ce soit des chocolats, des chips et des sodas. On pourrait faire mieux, a dû penser la jeune pousse anversoise Alberts avec un ‘blending robot’ qui propose des boissons saines sur commande. Il vous est même possible de composer votre mélange préféré et de le retirer de chaque appareil installé via l’appli.

Pour le CEO d’Alberts, Glenn Mathijssen, le ‘blending robot’ s’appelle l’Alberts One. Mais quiconque pense avoir ainsi devant les yeux une variante du blender domestique classique, a tout faux. ‘C’est vrai’, déclare en riant le CEO. ‘En fait, on ne pourrait mieux le comparer gu’aux distributeurs de snacks que l’on trouve partout. La seule différence, c’est qu’il ne contient pas de sucre ou de graisse, mais un smoothie ou un potage vraiment sain. Car cela a toujours été notre objectif: mettre de nouveau aisément à disposition des aliments sains.’

Ce que l’Alberts One propose, se compose de divers ingrédients purs surgelés. ‘Cela va des fraises ou des groseilles entières jusqu’à des morceaux de mangue’, explique Mathijssen. ‘Ces ingrédients sont évidemment sains, sans le moindre additif, et se conservent longtemps. En les utilisant selon le principe du premier arrivé, premier servi, nous ne devons jamais jeter de produits dont la date d’expiration est échue. Il va de soi que nous misons aussi sur la durabilité et que le client reçoit sa boisson dans des gobelets réutilisables ou à tout le moins recyclables.’

Mélange préféré

L’Alberts One propose différentes boissons, mais il ne s’arrête pas là, puisqu’il permet à l’utilisateur, par le biais d’une appli, de composer lui-même son mélange préféré. ‘Car il n’existe pas de matériel réussi sans une application dans le nuage’, comme le résume Mathijssen. Sur base d’un simple QR-code, l’utilisateur peut ensuite emporter sa commande de n’importe quel distributeur de la startup.

‘Cela a toujours été notre objectif: mettre de nouveau aisément à disposition des aliments sains.’

Un premier prototype a été installé il y a plus de quatre ans déjà ‘et fonctionne encore et toujours’, apprend-on. Depuis lors, l’Alberts One est en train de se faire une place sur le marché belge. Avec l’aide de plusieurs partenaires vendeurs qui ont repris l’appareil dans leur gamme, l’entreprise anversoise veut à présent progresser rapidement. ‘Les partenaires peuvent proposer les machines en plus de leurs produits classiques’, ajoute Mathijssen. ‘Nous ciblons ici surtout les entreprises de plus de 150 collaborateurs, mais l’Alberts One a aussi sa place dans les écoles, universités ou hôpitaux. Et cela ne s’arrête pas là, puisque nos distributeurs fonctionnent par exemple aussi dans deux magasins Decathlon.’

Nouvelle phase de capitalisation

Grâce aux partenaires vendeurs, Alberts a déjà accompli un pas en Autriche et en Grande-Bretagne. ‘Ces entreprises prennent aussi à leur compte la maintenance quotidienne et le remplissage des distributeurs’, poursuite le CEO.

Même si les trois fondateurs ont injecté jusqu’à leur dernier cent dans leur startup, Il s’est avéré très vite que cela n’était ‘pas du tout suffisant’. ‘Nous avons dès lors recherché aussitôt du capital supplémentaire’, affirme Mathijssen. Ce capital a pris la forme d’un mélange de subsides provenant entre autres de VLAIO et d’EIT Food, de prêts bancaires, de fonds familiaux tels Greenyard, et d’investissements de business angels. ‘En tout, nous avons pu ainsi collecter six millions d’euros environ en l’espace de sept ans. A présent, nous nous préparons pour une nouvelle phase de capitalisation, au cours de laquelle nous espérons lever quatre millions d’euros supplémentaires.

La jeune pousse entend ainsi produire davantage de machines et devenir rentable: ‘Nous voulons à l’avenir fabriquer dix Alberts One par mois’.

Alberts

Siège social: Wijnegem

Nombre d’associés: 3

Finances: une nouvelle phase de capitalisation d’un montant de quatre millions d’euros d’ici quelques mois

Site web: Alberts.be

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