Enquête EPM Oracle: coup de pouce de la crise?

La 2ème édition de l’enquête EPM (enterprise performance management) d’Oracle, réalisée auprès de 800 décideurs (américains et européens) en collaboration avec Quocirca, semble révéler une intention accrue des entreprises d’avoir recours à l’EPM.

La 2ème édition de l’enquête EPM (enterprise performance management) d’Oracle, réalisée auprès de 800 décideurs (américains et européens) en collaboration avec Quocirca, semble révéler une intention accrue des entreprises d’avoir recours à l’EPM.

L’un des ‘stimulants’ fut sans conteste la crise. “Les sociétés”, indique Oracle, “ont évalué leur efficacité opérationnelle et détecté un réel manque d’intégration et une pauvreté d’échanges d’informations entre leurs principaux processus métier.” L’EPM leur apparaît désormais comme un moyen utile d’y remédier.

Le Benelux (50 grandes sociétés belges et 50 néerlandaises) figurait, comme l’année dernière, parmi les marchés sondés. Les résultats indiquent divers progrès:

– une plus grande aptitude- auto-proclamée- des sociétés à évaluer leur position sur le marché, à identifier les meilleures opportunités (seules les entreprises nordiques se donnent un meilleur satisfecit)- les entreprises locales obtiennent en outre un score supérieur à la moyenne en termes de confiance accordée au processus de planification et de reporting- l’indicateur Business plan des sociétés locales ayant participé à l’étude est désormais supérieur à la moyenne, ce qui démontre, selon Frank Buytendijk, spécialiste EPM d’Oracle, qu’elles “accordent une plus grande importance aux processus de planification commerciale afin d’utiliser leurs ressources disponibles de manière optimale face aux évolutions du contexte opérationnel.”- L’étude révèle en outre une attention renforcée pour la fidélisation des clients, perçue comme un facteur de croissance, voire de préservation de sa position en période de crise. Mais des lacunes demeurent, tels un manque d’intégration entre processus opérationnels, une attention encore trop focalisée sur les paramètres (financiers) internes, et un manque confirmé d’adéquation entre la stratégie d’entreprise et les intérêts des divers ‘stakeholders’ (fournisseurs, clients, investisseurs, collaborateurs).

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