E-Birth dans une nouvelle phase

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

“Nous allons transmettre les informations aux autres instances publiques.”

Lorsque les parents déclarent une naissance à l’hôtel de ville, ils doivent remplir de nombreuses démarches administratives. Plusieurs documents qu’ils se voient remettre doivent ensuite être transmis à l’employeur (pour bénéficier des avantages liés à la paternité) et à la Banque Carrefour de la sécurité sociale, sans oublier la direction générale de la Statistique et les caisses d’allocations familiales.

Mais désormais, l’application d’e-gouvernement e-Birth qui permet aux cliniques d’accouchement de déclarer, via un portail web, les naissances à l’état civil, entre dans une nouvelle phase. “Cette nouvelle phase va permettre de réduire la montagne de papier et d’automatiser les échanges d’informations entre les différentes institutions, précise Nicole Vercruysse, chef de projet au Fedict.L’ensemble de la procédure sera réglée en une dizaine de jours, alors qu’auparavant, il fallait facilement compter 10 semaines.”

“Au cours de cette deuxième phase, nous allons transmettre les informations numériques que nous recevions de la clinique et de l’état civil automatiquement aux autres instances publiques. En l’occurrence, il va de soi que nous allons utiliser la plate-forme eHealth de l’administration fédérale pour ces échanges d’informations.”

Entre-temps, 23 clients utilisent déjà e-Birth. Par le biais de l’application, la déclaration est envoyée du service d’accouchement à l’état civil de la commune concernée. “Nous aimerions que d’ici 2013, la majorité des hôpitaux belges utilisent la déclaration de naissance électronique, poursuit Vercruysse. La clinique qui désire intégrer ce processus à son back-end peut parfaitement le faire puisque nous travaillons avec le standard KHMER habituel.”

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