Take Eat Easy récolte encore 10 millions d’euros

© Tim Dirven
Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Cela marche fort pour la startup bruxelloise Take Eat Easy. A peine six mois après que le ‘company builder’ allemand Rocket Internet et quelques fonds anglo-saxons aient déjà injecté six millions d’euros dans la petite entreprise, voici que 10 autres millions d’euros viennent s’y ajouter via une phase B.

Take Eat Easy a vu le jour en décembre 2013 dans le sillage de l’accélérateur Nest’Up de Louvain La Neuve. La petite entreprise a créé une plate-forme web qui met les exploitants horeca et leurs clients en contact et via laquelle des repas peuvent être commandés dans des restaurants dans un rayon de 3 kilomètres.

Les utilisateurs doivent seulement saisir leur adresse, choisir une heure à laquelle les repas doivent être livrés, et l’appli leur propose directement un menu étoffé. Les restaurants versent une commission de 12 pour cent par commande reçue via la plate-forme.

“Les repas à domicile ne sont pas un substitut à la venue au restaurant, mais nous permettons ainsi à nos clients d’avoir accès à leurs mets favoris à des moments où ils ne disposent guère de temps libre ou où ils n’ont pas envie de se déplacer”, explique le co-fondateur et CEO Adrien Roose. “Et grâce à notre algorithme unique, nous pouvons à présent livrer les repas en l’espace de dix-sept minutes, ce qui est inédit dans le secteur.”

Le fait que la fourniture de repas à domicile soit devenue un marché important – et une nouvelle scène concurrentielle en Europe – est déjà apparu avec le solide investissement de six millions d’euros dans Take Eat Easy par l’allemande Rocket Internet (l’entreprise à l’initiative de Zalando notamment) et par les fonds de capital-risque anglo-saxons Piton Capital (BetFair, DaWanda,…), DN Capital (Shazam, Apsmart,…) et Eight Roads Ventures en avril dernier.

Aujourd’hui, ces mêmes investisseurs y ajoutent encore dix millions d’euros par le biais d’une phase B, comme l’annonce en primeur le journal L’Echo ce mardi. Cet argent supplémentaire sera utilisé pour une future extension sur les marchés allemand, espagnol et britannique. Aujourd’hui, le starter bruxellois est surtout actif en Belgique et en France.

Ce qui est certain au vu du capital recueilli, c’est que Take Eat Easy appartient à présent à ce qui se fait de mieux dans notre pays et qu’elle renforce encore sa position dans le top cinq.

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