L’UE accuse Philips, Samsung et Infineon de formation de cartel

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

L’UE va infliger une amende à Philips, Samsung et Infineon en raison d’accords de prix que ces entreprises ont convenus en matière de puces IT dans les cartes SIM.

L’UE va infliger une amende à Philips, Samsung et Infineon en raison d’accords de prix que ces entreprises ont convenus en matière de puces IT dans les cartes SIM.

L’affaire date de 2008 déjà, lorsque le contrôleur de la Commission européenne avait rappelé les entreprises susmentionnées à l’ordre pour avoir formé un cartel. Les puces dont il s’agit, sont non seulement utilisées dans les cartes SIM, mais aussi dans les passeports, cartes d’identité et décodeurs TV.

“Samsung, Philips et Infineon peuvent s’attendre à se voir infliger une forte amende en juillet ou en septembre”, a expliqué une source UE proche du dossier à l’agence de presse Reuters. Tant la Commission que les trois entreprises en accusation s’abstiennent provisoirement de tout commentaire officiel.

L’année dernière encore, Philips avait suggéré que la plainte remontait à la période 2003 – 2004, lorsque l’entreprise électronique néerlandaise était encore active dans les semi-conducteurs, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Le fondeur de puces Renesas Technology, la co-entreprise entre Hitachi et Mitsubishi rachetée en 2010 par Renesas Electronics, resterait, lui, hors de portée car c’est cette entreprise qui avait mis le régulateur sur la piste du cartel.

En tout cas, les entreprises qui ne respectent pas les règles européennes, risquent de se voir infliger une amende pouvant atteindre 10 pour cent de leur chiffre d’affaires annuel. Chez Philips, ce chiffre d’affaires a en 2013 été de 23,3 milliards d’euros.

Initialement, les accusés voulaient régler l’affaire à l’amiable (et plaider coupable) en échange d’une diminution de l’amende, mais ces négociations ont échoué.

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