L’externalisation de Kaupthing chez Cegeka ne tient qu’à un fil

La possibilité pour Cegeka de conserver l’ICT de la Banque Kaupthing Belgique est minime. L’empêcheur de sous-traiter en rond: un rachat ou une faillite.

La possibilité pour Cegeka de conserver l’ICT de la Banque Kaupthing Belgique est minime. L’empêcheur de sous-traiter en rond: un rachat ou une faillite.

En avril de cette année, le fournisseur limbourgeois de services ICT Cegeka décrochait la sous-traitance complète du réseau IT belge de la Banque Kaupthing islandaise. Ce contrat a une valeur d’1 million d’euros sur plusieurs années. “Actuellement, nous ne ressentons encore rien des problèmes chez Kaupthing, déclare Wim Bijnens, directeur général de Cegeka. Toute son infrastructure tourne ici chez nous, mais elle paie encore et toujours ses factures. Le front-office est bien entendu entièrement à l’arrêt pour l’instant.”

Bijnens estime que l’externalisation ne tient qu’à un fil: soit Kaupthing tombe en faillite, soit elle est rachetée et son ICT devra probablement déménager. “Lors d’un rachat, tout est repris, et il y a donc peut-être encore un arrangement possible du contrat. Mais si la banque fait faillite, le dossier n’évoluera plus guère car Kaupthing verse simplement un forfait mensuel.”

Au niveau du chiffre d’affaires, la perte du client Kaupthing se fera évidemment sentir chez Cegeka. “Nous ne réaliserons pas les futures rentrées sur lesquelles nous comptions. Dans ce cas, nous devrons tenter de combler la perte avec un client comparable.”

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