Un accord ‘orange-bleu’ sur la privatisation de Belgacom

Selon le journal De Standaard, les négociateurs de l’orange bleue se seraient mis d’accord sur une réduction de la participation de l’Etat dans l’entreprise télécom Belgacom.

Selon le journal De Standaard, les négociateurs de l’orange bleue se seraient mis d’accord sur une réduction de la participation de l’Etat dans l’entreprise télécom Belgacom.

La réduction de la participation gouvernementale dans Belgacom – qui est à présent de 53,5 pour cent – semble être un choix logique pour les négociateurs à la formation d’un gouvernement orange-bleu. D’après De Standaard, ces derniers veulent diminuer les impôts, augmenter les allocations, constituer une épargne-tampon en prévision du vieillissement de la population et conserver le budget en boni. La vente de l’ensemble des actions pourrait rapporter entre 5,5 à 6 milliards d’euros au nouveau gouvernement. Et avec une éventuelle minorité de blocage de 25 pour cent dans Belgacom, les négociateurs pourraient encore et toujours compter sur la moitié de cette somme.

En outre, ils ont une opportunité unique de porter un coup au “paternalisme socialiste” de l’entreprise d’Etat. Pour la direction de Belgacom, la réduction de la participation gouvernementale dans l’entreprise est importante pour lui permettre de prendre librement des décisions quant à des rachats et fusions éventuels. Le lien avec la KPN néerlandaise a déjà été suggéré à plusieurs reprises, mais Ad Scheepbouwer, le patron de KPN, déclare ne pas être vraiment emballé par cette idée.

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