Take Eat Easy veut réinventer le repas à emporter

Le boom du ‘take away’ en ligne, Adrien Roose a pu le vivre de près à Londres, lors d’un précédent boulot dans la finance. Cet engouement pour les commandes de petits plats sur le web a notamment déjà bien profité à l’américaine Seamless, une référence mondiale du “food delivery”.

Le boom du ‘take away’ en ligne, Adrien Roose a pu le vivre de près à Londres, lors d’un précédent boulot dans la finance. Cet engouement pour les commandes de petits plats sur le web a notamment déjà bien profité à l’américaine Seamless, une référence mondiale du “food delivery”.

Le marché est également suivi avec beaucoup d’intérêt par des investisseurs de capital-risque. Pourtant, l’ingénieur de gestion de l’UCL, qui a également travaillé dans la pub, restait sur sa faim face à la qualité des services proposés.

“Un site comme Seamless facilite certes la commande de celui qui a déjà une idée assez précise de ce qu’il veut manger, mais il a très peu de valeur pour celui qui est à la recherche d’inspiration,” fait remarquer Adrien Roose. En avril 2012, il se réunit avec deux amis d’enfance (un informaticien et un matheux) et avec sa soeur à la fibre artistique pour se lancer dans le projet Take Eat Easy.

“L’idée est d’aller plus loin que le simple annuaire de restos ou de plats pour proposer un véritable moteur de recherche dédié à la nourriture, basée sur les envies et les humeurs du moment, autant que sur un système ingénieux de recommandations.”

Pour ce faire, la start-up mise côté front-office sur une interface léchée, laissant la part belle aux photos, et côté back-office sur un algorithme unique, développé en interne, qui affine la recherche selon l’historique de navigation et de commande, mais aussi selon les conseils d’amis sur Facebook en particulier. “Notre objectif est de développer une plateforme la plus intuitive possible.”

Le projet s’est mué en société en septembre dernier, en s’appuyant sur un capital de départ de 250.000 euros. Après avoir été sélectionnée fin novembre pour le programme d’accélération de start-up Nest’Up et en avoir tiré pas mal de leçons, Take Eat Easy est actuellement en pleine recherche de fonds.

Des contacts sont pris avec une dizaine d’investisseurs, principalement en Belgique. La jeune société espère lever entre 500.000 et 1 millions d’euros. “Vu l’explosion du “food delivery” dans d’autres pays, il nous paraît important d’essayer de se faire rapidement une place.”

Alors qu’elle n’a pas encore véritablement démarré sa phase de prospection commerciale, Take Eat Easy a déjà convaincu une quarantaine de restaurants à Bruxelles, intéressés par ce nouveau canal de vente.

Passeport

Nom :takeeateasy.be
Siège social : Bruxelles
Fondée en : septembre 2012
Capitaux : 250.000 (fondateurs + business angel à titre privé)

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