Mobiya : Exploiter le marché mobile des petites annonces

Notre petite Belgique n’est certes pas très riche en jeunes pousses ‘web 2.0’, mais la “belgo-britannique” Mobiya fait partie de cette catégorie. En réalité, l’entreprise se focalise surtout sur le potentiel encore peu exploité de l’univers mobile que sont les petites annonces. “L’évolution sur le marché mobile ressemble fortement à celle d’internet il y a 10 ans. Les annonces mobiles constituent en somme la 3e génération de petites annonces, après la presse imprimée et le Web”, explique Sacha Vekeman, vice-président ‘business development’. Vekeman a fondé Mobiya en 2006, avec son ex-collègue de NTT Online, Martin Davis, aujourd’hui CEO de la ‘start-up’. Davis s’est installé près d’Oxford, tandis que Vekeman établissait ses quartiers à Gand.

Notre petite Belgique n’est certes pas très riche en jeunes pousses ‘web 2.0’, mais la “belgo-britannique” Mobiya fait partie de cette catégorie. En réalité, l’entreprise se focalise surtout sur le potentiel encore peu exploité de l’univers mobile que sont les petites annonces. “L’évolution sur le marché mobile ressemble fortement à celle d’internet il y a 10 ans. Les annonces mobiles constituent en somme la 3e génération de petites annonces, après la presse imprimée et le Web”, explique Sacha Vekeman, vice-président ‘business development’. Vekeman a fondé Mobiya en 2006, avec son ex-collègue de NTT Online, Martin Davis, aujourd’hui CEO de la ‘start-up’. Davis s’est installé près d’Oxford, tandis que Vekeman établissait ses quartiers à Gand.

Le principe du service est très simple: un consommateur peut insérer des annonces via SMS (ainsi que des photos ou des vidéos par MMS). Chaque annonce se voit attribuer un code unique, et est publiée sur l’internet ou dans la presse imprimée. Quiconque désire réagir envoie le code par SMS à Mobiya et reçoit en retour les données de contact nécessaires. En 3 mois, pas moins de 25.000 utilisateurs actifs ont pris contact avec Mobiya.

Outre les recettes indirectement issues des tarifs SMS Premium, Vekeman cible surtout les grands accords de licence avec des géants des médias. “A l’avenir, nous pourrions nous profiler comme une espèce de “facilitateur” de petites annonces pour le secteur des médias. Autre option envisageable, notre rachat par un grand groupe de média.” Mais d’autres pistes pourraient s’ouvrir. “Durant deux ans, nous avons essentiellement ciblé les firmes de médias, mais il ne faut pas négliger les annonceurs. Prenons l’exemple d’un vendeur de motos qui recherche des acheteurs potentiels. Il pourrait lui aussi passer par notre intermédiaire. Sans oublier les publicités SMS sous forme d”’opt-in’.”

“La Belgique est toutefois trop petite pour une ‘start-up’ comme Mobiya”, estime Vekeman. L’an prochain, Vekeman a bien l’intention de rentabiliser ses activités et voudrait s’assurer le “soutien visible d’une grosse pointure des médias.” Avec un peu de chance, l’entreprise pourrait alors envisager un développement accru au Royaume-Uni. “D’ici 3 ans, nous espérons même pouvoir atteindre les Etats-Unis.”

Nom: Mobiya, [www.mobiya.com]Siège: Gand / Thame (RU)Fondation: 2006Effectifs: 6 personnes (+ 2 au 1er trimestre 2008)Investissements et/ou subsides:- 2007: 250.000, notamment auprès de Big Bang Ventures et Solid Ventures- Recherche de 1 à 2,5 millions d’euros en capitaux frais

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