Géolocalisation pour environnement hospitalier

Eonix, spin-off de deux laboratoires universitaires (télécoms et biologie moléculaire) de l’UCL, a développé en .Net une plate-forme IT apte à capter des données multi-sources et à supporter divers vecteurs de communication (lecteurs de cartes, RFID, eID, …).

Eonix, spin-off de deux laboratoires universitaires (télécoms et biologie moléculaire) de l’UCL, a développé en .Net une plate-forme IT apte à capter des données multi-sources et à supporter divers vecteurs de communication (lecteurs de cartes, RFID, eID, …).

La solution se plie ainsi à de multiples environnements – gestion documentaire, saisie de données à des fins de test de médicaments, de gestion de traçabilité lors de la transplantation d’organes, de recouvrement de factures, … L’un des champs d’application sur lequel Eonix concentre aujourd’hui ses développements est celui du monde hospitalier et de ses besoins en (géo-)localisation. Localiser une personne, un objet, un équipement peut être utile pour toute une série de raisons- depuis la sécurité (personnelle ou collective) jusqu’à la gestion d’actifs en passant par la localisation d’un matériel égaré qu’on ne devra donc pas remplacer inutilement.

Pour ses développements, la société a fait appel à Multitel, centre de compétences montois notamment spécialisé en télécommunications et traitement du signal.

Technologie choisie: ZigBee qui, selon Aloys du Bois d’Aische, directeur d’Eonix, présente divers avantages par rapport aux technologies WiFi et Rfid – faible consommation, potentiel de géolocalisation, compatibilité avec les matériels WiFi, quadrillage en zones permettant d’optimiser le nombre de bases et d’antennes, transmission de données (par intermittence) qui ne surcharge pas le réseau, … “Le système répond aux contraintes des hôpitaux: taille des pièces, nombre d’objets à localiser, architecture spécifique…”

Petite particularité: une fonction de pondération détermine le taux de probabilité de trouver un équipement ou une personne dans telle ou telle zone. “Cela permet de circonscrire les risques d’erreur et a l’avantage de proposer une alternative lors d’une recherche. Il se peut en effet que le signal subisse une réflexion, qu’un élément métallique pose problème. L’évaluation de probabilité permet de compenser la marge d’erreur.”

La solution Eonix est actuellement en test au laboratoire CTMA (centre de technologies moléculaires appliquées) de l’UCL, “un environnement fort proche et représentatif d’un milieu hospitalier mais qui nous évite d’interférer avec les malades.” Un projet-pilote devrait voir le jour dans un service hospitalier dans le courant du 3e trimestre.

Demain, la solution pourrait hériter d’un potentiel de gestion d’alertes (relayées par exemple par e-mail), de senseurs placés sur les tags pour détecter la température, la pression, l’humidité etc. et d’un support de terminaux mobiles.

PasseportDénomination: Eonix, http://www.eonix.be Siège: MonsFondation: 2007Effectif: 3 personnes plus 2 stagiaires temps pleinInvestissements et/ou subsides: fonds propres, plus aide First Spin-off de la Région wallonne

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