Et si vous faisiez une… Faver

Olivier Dinet, fondateur de Faver © Matthieu Van Steenkiste

Cela débuta sous forme d’une appli destinée à faciliter la recherche scientifique, mais les choses évoluèrent ensuite bien vite. Faver, l’invention d’une jeune startup du Brabant Flamand, vous permet en effet d’aider des tiers, voire de rechercher vous-même de l’assistance.

Mais au départ, l’appli devait surtout servir à aider les étudiants. Le fondateur de la start-up, Olivier Dinet, s’en souvient très bien: “Nous voulions créer une appli permettant de demander à des personnes dans d’autres villes estudiantines de scanner quelques pages d’un livre dans une bibliothèque, afin de ne pas devoir nous-mêmes nous rendre sur place. Voilà aussi pourquoi nous l’avions lancée au début de l’année académique, mais deux mois plus tard à peine, il était clair que son utilité pouvait être nettement plus large.”

Pourquoi ne permettrait-elle donc pas de savoir de la même façon quel temps il fait ailleurs? Ou si quelqu’un n’aurait pas tel ou tel objet à prêter? Ou encore si personne ne souhaiterait qu’on vienne dégager la neige devant sa maison? Le principe reste le même: poser des questions en espérant venir en aide ou en obtenir.

Faver que Dinet et ses associés ont ainsi développée, est une appli iOS et Android avec laquelle vous pouvez placer une ‘pin’ (épingle) sur un endroit par géo-localisation, conjointement avec votre demande ou, le cas échéant, votre offre. Les personnes qui ont installé l’appli, reçoivent alors une alerte, s’ils se trouvent dans le voisinage, et peuvent éventuellement y répondre. Le modèle commercial (business model) n’est pas encore bien défini. “Je vois deux options”, déclare Dinet: “On peut y insérer de la publicité orientée emplacement, afin que des restaurants par exemple puissent signaler leur existence dans un certain quartier. Mais on envisage aussi de prévoir dans l’appli des petits travaux payants pour lesquels un forfait serait demandé.”

Mais ce n’est toutefois pas là la priorité de Dinet. Son souci numéro un, c’est en effet d’attirer suffisamment d’utilisateurs vers son appli. “Il n’y aura qu’ainsi que nous pourrons harmoniser l’offre et la demande”, explique-t-il. “Provisoirement, nous n’avons encore présenté l’appli que dans des auditoires et au sein de groupes d’étudiants sur Facebook, mais bientôt, nous allons nous lancer dans la publicité en ligne. Nous entendons en outre introduire quelques nouvelles fonctionnalités, comme un module de partage, afin que les utilisateurs puissent orienter leurs amis vers l’appli.”

Puisque le millième utilisateur est désormais en vue, la startup souhaite à présent passer à la vitesse supérieure. “Ce sera un jalon pour nous”, ajoute Dinet. “Après avoir franchi ce cap, nous allons rechercher du financement supplémentaire. Jusqu’à présent, nous n’avons compté que sur nous-mêmes, mais ce serait bien de pouvoir payer nos développeurs par exemple. Nous avons besoin de quelque 50.000 euros et nous nous tournons aussi vers l’IMEC.”

Et ensuite l’internationalisation? Cela a déjà commencé, façon de parler. “Sans la moindre publicité, nous avons déjà pu en tout cas rendre l’appli disponible au niveau mondial”, prétend Dinet. “Et cela s’est traduit par un cluster d’utilisateurs dans le sud des Etats-Unis et par un certain nombre de téléchargements au Canada. Je n’ai aucune explication à cela, mais c’est quoi qu’il en soit un joli début.”

Faver

Siège social: Sint-Martens-Lennik

Nombre d’associés: 3

A la recherche de capital supplémentaire?: Oui, une première phase de capitalisation de 50.000 euros est prévue.

Site web: www.faverit.org

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