DataSafer en protecteur de vos bases de données d’e-mails

Il existe déjà de nombreuses solutions permettant d’exploiter au mieux une base de données e-mail, mais beaucoup moins pour la sécuriser. C’est à ce besoin que veut répondre DataSafer.

Une adresse e-mail vaut de l’argent. Des entreprises spécialisées dans l’acquisition de base de données la vendent 80 cents pièce. Certaines ont pignon sur rue, mais d’autres, beaucoup plus obscures notamment en Thaïlande, revendent des adresses e-mails hackées.

Pour les entreprises victimes de piratage (de la grande banque à la petite société d’e-commerce), un vol d’adresses e-mail, c’est à chaque fois un peu du “trésor de guerre” qui disparaît. Et pour le consommateur final, il s’agit d’une violation de données privées qui se traduit, dans le plus inoffensif des cas, par la réception d’e-mails intempestifs.

Il existe déjà de nombreuses solutions permettant d’exploiter au mieux une base de données e-mail (segmentation, création de contenus, etc.) mais beaucoup moins pour la sécuriser. C’est à ce besoin que veut répondre DataSafer, au moyen adresses pièges créées et gérées à travers une seule interface.

DataSafer peut gérer jusqu’à 1500 adresses factices simultanément. 70% d’entre elles sont des adresses Gmail ou Hotmail, connues uniquement de DataSafer et de l’entreprise cliente qui place sa DB sous surveillance. Si une de ces adresses reçoit un message provenant d’un autre expéditeur que l’entreprise qui l’a injectée dans sa base de données, cela signifie qu’une brèche de sécurité s’est produite. L’entreprise est prévenue automatiquement de cet incident.

“DataSafer ne va pas empêcher un piratage, mais il permet de rédiger un rapport solide en cas de brèche de sécurité, qui est ensuite confié à la justice et peut être déterminant pour obtenir réparation,” explique Alain Mbange, cofondateur de DataSafer avec Martial Chouvel.

Alain avait déjà créé l’outil d’e-mail marketing Deep Blue Eyes, revendu en 2006 à EmailVision (l’un des leaders mondiaux de la gestion de campagnes d’e-mailing). Martial a quand à lui étoffé son expérience de “marketeer” notamment au sein du groupe Rossel, où il a créé le portail d’e-mailing rédactionnel Newsmaster.

Seed list management

Le principal acteur sur le segment de marché de DataSafer (le seed list management en anglais) est la société française Track-Up, qui utilise une technique comparable d’adresses pièges. “Ils font essentiellement du développement sur mesure. Nous voulons nous différencier par une approche ‘software as a service’ beaucoup moins chère.”

La solution DataSafer démarre à 39 euros/mois pour 20 adresses pièges. L’offre Premium (une adresse piège par tranche de 1.000 adresses mail) est à 149 euros/mois.

Lancée en octobre 2012 pour répondre initialement à la demande d’un client bancaire, DataSafer commence à peine la phase de commercialisation. Son objectif cette année est de vendre une cinquantaine de licences Premium. Parmi ses premières références, DataSafer cite Siemens-Bosch, Snapstore/Kameleon, NewsMaster et … le Parti Socialiste.

La start-up anticipe un solide coup de pouce de l’Europe. Des projets de directives actuellement en discussion vont en effet vers une législation encore plus contraignante pour les gestionnaires de base de données, avec la probabilité réelle de nouvelles obligations en matière de documentation, de reporting et de contrôle interne. Ces nouvelles obligations nécessiteront des solutions technologiques.

Passeport

Nom :DataSafer.com, produit de Click2callVision, autre société d’Alain Mbange
Date de création : octobre 2012
Siège social : Bruxelles
Effectifs : les 2 cofondateurs
Capitaux : fonds propres, environ 70.000 euros

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