Microsoft cherche utilisateurs d’Edge désespérément

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Els Bellens

Microsoft va payer des gens pour utiliser le navigateur Edge.

Le navigateur Edge, intégré par défaut dans Windows 10, est à peine utilisé. Des chiffres publiés notamment par Net Applications, il ressort que le récent système d’exploitation de Microsoft a le vent en poupe et est utilisé déjà sur un quart des PC américains. Le nouveau navigateur incorporé n’est par contre pas aussi populaire, puisque trois quarts de ces PC laissent Edge de côté.

Pour y faire face, Microsoft va quasi littéralement payer des gens pour qu’ils surfent avec Edge. Microsoft Rewards*, annoncé la semaine dernière, attribuera en effet des points aux participants pour l’utilisation d’Edge et de Bing, et pour faire du shopping dans le magasin de Microsoft. Ces points pourront ensuite être échangés contre des vouchers (bons) chez Amazon, Starbucks, Skype ou une version sans publicité d’Outlook.com.

Encore gratuit chez nous

Un élément important ici, c’est que l’utilisateur devra paramétrer Bing en tant que moteur de recherche par défaut, afin de ‘gagner’ des points. Microsoft contrôlera en outre l’utilisation de l’ordinateur à la manière d’un sévère maître d’école. Edge devra être actif trente heures par mois, et les mouvements de la souris seront analysés, pour s’assurer qu’Edge et Bing soient réellement utilisés.

Actuellement, Edge possède une part de marché de quelque cinq pour cent. Son prédécesseur, Internet Explorer, fut pendant longtemps le navigateur principal, mais a dû entre-temps céder le flambeau à Chrome de Google et à Firefox de Mozilla. Chrome est à présent le numéro un du marché avec une part de 58 pour cent, selon StatCounter. Pour changer cela, il faudra énormément de vouchers.

Attention: ce programme ne s’appliquera provisoirement qu’aux Etats-Unis. Tout utilisateur d’Edge et de Bing dans notre pays le fera donc provisoirement encore de manière entièrement gratuite.

* La page de Microsoft n’est pas disponible au départ de la Belgique. Voilà pourquoi nous établissons le lien via Wayback Machine.

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