Frontback ne s’arrêterait pas en fin de compte

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

L’appli photos belge Frontback se voit insuffler une deuxième vie. Une semaine après l’annonce de son interruption, l’on apprend à présent que la startup a trouvé un sauveur.

Frédéric della Faille, créateur de Frontback, avait annoncé en personne l’arrêt de son appli sur le site web de la petite entreprise. Dans son communiqué, il reconnaissait que son appli ‘n’avait pas pu l’emporter’ sur la plupart de ses concurrentes permettant le partage des moments quotidiens avec le reste du monde.

Non pas que Frontback n’ait pas rencontré le succès car 2 millions d’utilisateurs réguliers, ce n’est pas rien. Mais en même temps, cela ne représente pas grand-chose, lorsque l’ambition était d’être l’une des applis les plus utilisées et surtout la première sur les smartphones.

Ce week-end, la startup a cependant fait savoir qu’elle avait trouvé un sauveur avec lequel un accord a été conclu en vue ‘d’améliorer encore Frontback’. L’on ne connaît provisoirement pas l’identité de ce sauveur.

“Notre partenaire se présentera lui-même au moment opportun”, explique della Faille au site d’actualité bien connu Business Insider. En tout cas, ce sauveur a manifestement réussi à convaincre l’équipe de Frontback avec de nouvelles idées pour l’appli. En d’autres mots, il n’est plus question d’un arrêt au 15 août. L’appli poursuivra donc simplement sa route tout comme avant.

Twitter

Lorsque della Faille créa Frontback durant l’été de 2013 à New York, l’appli démarra sur les chapeaux de roue. Il ne lui fallut pas longtemps avant de récolter trois millions de dollars auprès de capital-risqueurs et de ‘business angels’ américains.

Des figures connues comme Ashton Kutcher et le fondateur de Twitter, Jack Dorsey, testèrent l’appli Frontback et lui donnèrent de l’aura. Dans les médias américains, elle fut même publiquement qualifiée “de nouvel Instagram”.

Selon les rumeurs, della Faille aurait même reçu une offre de rachat de pas moins de 40 millions de dollars de la part de Twitter, une information que le Bruxellois émigré n’a jamais voulu confirmer.

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