EMC: “Les CIO sont préoccupés par l’avenir”

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Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Plus de deux tiers des CIO craignent que leur infrastructure IT existante et que la connaissance de leur personnel IT ne suffisent plus, si la technologie fait partie intégrante de la direction de l’entreprise.

Telle est l’une des principales conclusions tirées d’une enquête qu’EMC a effectuée auprès de 2.700 professionnels du métier et de l’IT dans la zone EMEA, dont le Benelux. De cette étude, il ressort en outre que le département IT – aujourd’hui, mais plus encore demain – doit être davantage en adéquation avec l’entreprise.

Plus de 40 pour cent des CIO déclarent que l’extraction de valeurs de la quantité toujours plus massive de données constitue le plus grand défi à relever par l’IT. 37 pour cent indiquent même que cela restera à coup sûr le principal défi à relever jusqu’en 2019.

La transformation de l’entreprise – le passage d’un modèle commercial basé sur les produits à un modèle basé sur les services – n’est pour le CIO que la troisième priorité (19 pour cent). Sur ce plan, il diverge du chef d’entreprise qui la considère comme la deuxième priorité (26 pour cent).

Trois quarts des CIO croient en outre qu’ils devront pouvoir d’ici cinq ans rendre opérationnels de nouveaux produits, services et applications deux fois plus vite qu’aujourd’hui. Le défi qui en résultera, sera de pouvoir faire face à l’imprévisibilité et à la demande d’évolutivité allant de pair.

En 2019, ce défi ne figurera plus à la deuxième place, mais sera remplacé par le défi (et l’opportunité) de pouvoir répondre aux realtime business operations.

La croissance expose des carences L’enquête révèle aussi que nombre de CIO pensent que leur organisation éprouvera des difficultés à relever ces défis et à recueillir les fruits des possibilités potentielles qu’ils offriront.

Plus de deux tiers (69 pour cent) craignent que la croissance de leur organisation n’expose des carences dans leurs opérations et infrastructures IT traditionnelles. Si les entreprises ne disposent pas des outils et d’une infrastructure ad hoc, la croissance aura un effet inhibitif plutôt que stimulant sur l’innovation, selon les répondants.

Dans beaucoup, d’organisations, le CIO court le risque de se retrouver isolé. Il trouve souvent pénible de faire face aux attentes rapidement croissantes que l’on place dans l’IT, avec l’intervention de collègues exerçant d’autres fonctions et le manque de relation avec le reste de la direction.

Quasiment 70 pour cent des CIO doutent même de l’effectivité de leurs propres services IT pour soutenir la croissance de leur entreprise. Pour l’équipe directoriale (c-level), il s’agit de 50 pour cent environ.

‘Shadow IT

Nombre de CIO et de leurs collègues du métier prennent cette données au sérieux et tentent de changer la situation. C’est ainsi que 68 pour cent des répondants dans le Benelux estiment que la mise en oeuvre d’une infrastructure IT plus sophistiquée et flexible réduira les risques et la complexité et leur offrira aussi une solide plate-forme pour une croissance future.

La moitié des répondants au Benelux est déjà occupée à former des professionnels IT dans les domaines de l’infrastructure convergée, de l’informatique dans le nuage et dans les compétences professionnelles.

Pourtant, 40 pour cent des répondants du Benelux pensent que l’agenda IT au sein de leur organisation n’est pas conditionné par le département IT, mais par d’autres fonctions, telles le marketing (16 pour cent) et la vente (9 pour cent). Cette ‘déconnexion’ est aussi observée dans le ‘boardroom’ car alors que 58 pour cent des CIO sont convaincus d’exercer un contrôle complet sur l’IT, seuls 14 pour cent des CXO sont de cet avis.

Nouvel éclairage

“Cette étude jette un nouvel éclairage sur l’attitude adoptée vis-à-vis de l’IT dans les entreprises”, déclare Arnaud Bacros, country manager d’EMC Belux. “Pour avoir de nouveau le contrôle complet sur l’IT, les CIO et leur équipe doivent arrêter de créer et de gérer toutes sortes de composants d’infrastructure différents.”

“En lieu et place, ils doivent transformer l’IT en un moteur professionnel efficient, qui puisse rapidement évoluer en réaction aux besoins professionnels changeants. Cela exige un centre de données moderne, où un développement flexible et un ‘time-to-market’ rapide peuvent être réalisés. Voilà qui résoudra aussitôt un certain nombre d’importants défis IT mis en évidence dans cette enquête.”

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