Edebex recueille trois millions d’euros

© Edebex
Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Edebex récolte 3 millions d’euros auprès de l’industriel français Pascal Bérend. La startup bruxelloise, qui a développé une plate-forme de traitement des factures, croît fortement et se tourne vers l’étranger.

C’est la deuxième fois déjà que la startup prometteuse est capitalisée par des investisseurs extérieurs. En 2014, Edebex avait en effet déjà pu recueillir 750.000 euros, aussi grâce à l’aide de Pascal Bérend et de quelques autres business angels.

Depuis que Pascal Bérend a vendu son entreprise Comasec en 2012 (spécialisée dans les vêtements de protection et occupant un peu moins de 2.000 personnes), il investit toujours plus souvent dans de jeunes startups en France et en dehors. En Belgique, il a déjà injecté de l’argent dans la plate-forme de financement participatif (crowdfunding) MyMicroInvest et il est présent dans le capital d’Inventures, le fonds d’investissement de l’entrepreneur bien connu José Zurstrassen.

Edebex (Electronic Debt Exchange) a mis au point une plate-forme où les entreprises peuvent vendre leurs factures à des investisseurs. Le vendeur peut ainsi libérer du capital dans les 72 heures, et l’acheteur reçoit un rendement supérieur de son capital (jusqu’à 9 pour cent).

Dans les pays anglo-saxons, le rachat de créances commerciales est la chose la plus normale du monde. Des sites tels Receivablesexchange.com aux Etat-Unis ou Marketinvoice.com en Grande-Bretagne connaissent un grand succès.

“En Europe, la crainte des risques est si grande que nous avons dû incorporer davantage de mécanismes de protection”, explique le fondateur Xavier Corman. “Je pense que nous sommes le premier site du genre sur le continent européen.”

Edebex a pourtant connu un départ en fanfare: la petite entreprise estime même pouvoir traiter cette année déjà jusqu’à 30 millions d’euros sur la plate-forme. Le capital supplémentaire récolté à présent sera utilisé pour s’internationaliser. Pour ce faire, elle va se tourner dans un premier temps vers les pays voisins comme la France et les Pays-Bas.

En outre, Edebex, qui occupe 15 personnes, exploitera également cet argent pour renforcer encore la sécurité de sa plate-forme en ligne. Les quatre fondateurs devraient conserver la majorité dans l’entreprise après cette nouvelle levée de fonds.

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